Nouvelles des Douze  n° 15

 

 

Merci pour cette rentrée splendide !

La Société de Saint Vincent de Paul

2e grande Bourse aux jouets

Photos de famille (5)

La communauté de Voroux

Echos du Triduum des malades à Banneux

Vie de nos communautés

Apprendre à proclamer la Bonne Nouvelle

Un florin, c’est combien d’euros?

Marché de Noël

Banneux : 75 ans déjà !

 

 

 

 

Merci pour cette rentrée splendide !

 

Une belle matinée que celle-là qui nous réunissait à Liers le dimanche 30 septembre, venus de tous les clochers. Un joyeux petit déjeuner, l’occasion de nouer des contacts puis un riant temps de jeu, enfin l’eucharistie festive et dense à la fois. Un thème pour ce jour : « Permis de bâtir ensemble ! », slogan qui a inspiré et nos jeux et nos prières… En voici la preuve puisque nous reproduisons ici le texte de l’homélie du jour :

 

Ainsi donc nous avons reçu le permis de bâtir ! Permis de construire une Eglise… une fabrique d’Eglise quoi !! Et si vous consultez ce permis de bâtir vous verrez que le document porte les mentions suivantes.

 

Maître d’œuvre : Dieu. Oui Dieu car c’est lui qui a lancé le projet ; c’est lui qui a l’initiative de l’ouvrage ; c’est sa volonté… et que sa volonté soit faite ! C’est lui encore qui fournit au long des jours les matériaux et les énergies. Ainsi donc maître d’œuvre, Dieu.

 

Architecte : Jésus Christ. ça va de soi : c’est lui qui concrétise le projet et en trace les contours, en définit les plans.

 

Les plans, ne cherchez pas : ils sont clairement établis pour qui sait les lire. Le cahier des charge se nomme « Evangiles » ; les directives pour le travail y sont on ne peut plus clairement énoncées.

 

Le terrain où bâtir, c’est votre vie, c’est notre vie, c’est ce monde, ce sont ces villages, cette unité pastorale ; voilà le lieu où doit s’édifier notre Eglise.

 

Les fondations, le fondement, le soubassement, c’est le Christ. Encore ! Le Christ et sa Parole, un roc ferme, sûr, fiable pour construire quelque chose qui défiera le temps et les tempêtes et les vents contraires qui, aujourd’hui plus qu’hier, menace notre Eglise.

 

Manque la main d’œuvre. Ca tombe bien : l’architecte a choisi de confier le boulot à une entreprise appelée « Les Douze ». Avec une certaine dose d’audace, de témérité même peut-être, de confiance en tout cas, l’architecte leur a confié le travail puis s’est retiré laissant ces hommes à leurs responsabilités et à leur tâche.

 

Permis de bâtir ! Ou est-ce « devoir de bâtir » ? Ou mieux « mission de bâtir » ?!

 

Alors… Qui s’y colle ? Qui s’y met ? C’est trop facile de penser « Les autres » ; c’est trop facile de penser « C’est le travail des curés » On a besoin de main d’œuvre ! Et au chantier de la maison du Père,  tous les coups de main sont les bienvenus et toutes les compétences, utiles. Que chaque enfant porte sa pierre ! Que chacun se fasse bâtisseur d’Eglise.

 

Sur les chantiers humains, on refuse l’accès : « Interdiction de circuler sur le chantier » Sur le chantier de Dieu en revanche, on nous invite, on nous engage à circuler sur le chantier et à y prendre sa part !

 

Et… pas besoin de casque car s’il y a des risques d’être touché, ce n’est pas tellement à la tête, ce serait plutôt au cœur !

Olivier Windels

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Société de Saint Vincent de Paul

« S’encourager les uns les autres, c’est raviver l’espérance »

 

Nous sommes un groupe de plus ou moins 8 bénévoles qui, chaque mardi matin se réunissent au presbytère St Léon de Rocourt pour préparer des colis de nourritures et de vêtements pour soulager des misères qui sont aujourd’hui plurielles.

 

Initiatives et imagination…, plus des heures à trier produits frais et autres et ensuite confection de 19 colis pour 58 personnes qui viennent l’après-midi chercher ceux-ci.

 

Nos revenus : brocantes, collectes, tombolas…

 

Rester en éveil, être sensible à ce qui se passe autour de nous dans les milieux moins favorisés, n’est-ce pas une des premières missions de spiritualité ? Venez nous rejoindre ! Nous avons besoin de bénévoles !

 

Andrée,

pour l’équipe de St Vincent

 

Permanence :

le mardi de 14h30 à 15h30.

 

 

 

2e grande Bourse aux jouets

Jeux, livres, vêtements d’enfants,

matériel de puériculture

 

Elle est organisée pour l’Ecole de l’Enfant Jésus à Voroux par l’Association des parents,

le 11 novembre de 9 h à 12h30

à la salle polyvalente de l’école.

 

Renseignements exposants:

5 € par emplacement; réservation

chez Pierre Maton

(eejap@belgacom.net, tél. 04/263.12.98)

 

 

Photos de famille (5)

 

La communauté de Voroux

 

Un petit village, un carrefour entre la ville et la zone rurale, mais une population active. Un village en expansion, si nous voyons le nombre de constructions nouvelles. Un village où l¹intégration de deux cultures ne pose aucun problème. Un petit village, mais en cadeau une école, elle aussi en extension continue. Il faut remonter 675 ans en arrière pour retrouver les origines de ce coin de Wallonie. Faut-il le rappeler, la plupart des villages se sont créés autour d¹un clocher.

 

Sur le plan religieux l¹histoire de Voroux comme celle de saint Léon Rocourt

se confond avec celle de Liers, malgré bien des différences. Avec humour, les habitants de Liers parlant des Voroutois les appelaient « les gros sabots ». En retour, les villageois de Voroux appelaient ceux de Liers « les fins solés ». En 1405, notre village avait déjà sa chapelle, dédiée à Saint Joseph, chapelle succursale de l¹Église de Liers.

 

L¹église actuelle est le 4e lieu de culte dans ce coin du diocèse. Fermée depuis 2001, elle attend d¹être restaurée. La communauté de Voroux est impatiente de la revoir ouverte au culte.

 

Notre église fut construite en 1867. Il y a donc près de 140 ans. Cette église à nef unique de trois travées et chœur à chevet plat est surmontée en façade d¹un clocher carré élancé, restauré en 1995. Malgré le temps où elle fut construite, elle est de style néo-classique en briques et pierres. L¹architecte liégeois Eugène Halkin est l¹auteur du projet de sa construction. Une restauration effectuée des suites des dommages de guerre a été l¹occasion de suppression d¹une grande partie du mobilier.

 

La première pierre fut posée le 22 juillet 1867. L¹église fut bénite le 13 novembre de la même année, et l¹Eucharistie y fut célébrée pour la première fois, sur un autel portatif. Elle fut consacrée par notre évêque d¹alors, Monseigneur Théodore de Montpellier, le 5 octobre 1868. Les vitraux sont de grande valeur ainsi que les orgues. Le chemin de croix, 14 stations en grès émaillé, est un chef d¹oeuvre. Il fut réalisé par Madame Bongaerts de Hasselt.

La paroisse, fondée le 11 juillet 1842, avait été dédiée à saint Joseph. Il fut alors décidé que la procession se ferait le dimanche dans l¹octave de la fête de la nativité de Notre Dame, habituellement donc, le deuxième dimanche du mois de septembre. Ce jour sera célébrée la fête du village.

 

Et depuis 139 ans, fidèles à cette tradition, les Voroutois ont marqué cet anniversaire le week-end des 8 et 9 septembre 2007. Aurons-nous la joie l¹an prochain, de célébrer les 140 ans de notre église, dans un bâtiment totalement restauré et avec une communauté renouvelée?

 

Père Joseph Roulling

 

 

Echos du Triduum des malades à Banneux

 

« Elle m’appelle »… C’était le thème de cette année pour le Triduum des malades à Banneux du 14 au 18 septembre. C’est à cet appel que pèlerins et bénévoles ont répondu très nombreux.

Quelle joie de se retrouver pour vivre ces journées dans le service et la profondeur du cœur et faire route avec Marie. Le triduum de Liège était animé par l’abbé Leo Palm.

·      Vendredi : eucharistie d’ouverture « Elle m'a fait signe ».

·      Samedi : « Poussez vos mains dans l’eau. Cette source est réservée pour moi ». C’est ce que, très nombreux, nous avons fait en une procession de prières ferventes.

·      Dimanche : « Je viens soulager la souffrance ». Messe internationale et, le soir, procession aux flambeaux dans la grande église avec la présence de notre évêque. Prières, chants, que c’est beau et émouvant, toutes ces petites lumières qui se croisent dans la pénombre en un long cortège de valides et de moins valides dans un seul cœur, une seule prière.

·      Lundi : « Je suis la Vierge des Pauvres. Cette source est réservée pour toutes les nations pour soulager les malades ». Célébration du sacrement des malades et possibilité de recevoir le pardon de nos fautes. Beaucoup ont profité dans le silence et le recueillement de ces grâces.

·      Mardi : « Je suis la Mère du Sauveur, la Mère de Dieu. Priez beaucoup! Au revoir. » Messe d’envoi et retour pour certains en maison de repos ou seul chez eux, après avoir reçu sourire, affection, attention, chaleur et réconfort dans le respect de chacun. Nous avions la chance d’accueillir une nouvelle « bénévole » de chez nous. Heureuse d’être là, surprise du nombre de participants. C’est facilement que dans cet élan de solidarité, d’ouverture à l’autre et aux autres qu’elle a vécu ces journées.

 

Participer, c’est comme un virus qui se donne, qui se propage d’année en année, une fois contracté. L’appel résonne en nous et nous pousse à dire oui et à nous mettre en route.

Banneux, c’est un haut-lieu de prières où jeunes et moins jeunes se côtoient, se rencontrent et participent, que ce soit à la bénédiction des malades chaque jour à 15 heures ou le dimanche à la messe internationale. Merci aux amis, aux paroissiens qui, le dimanche, viennent prier et goûter avec nous. C’est une force, un soutien, un signe d’amour et d’accompagnement qu’ils nous offrent comme un cadeau gratuit qui vient du cœur. Nous avons besoin de nous sentir reliés, appartenant et en relation avec nos paroisses.

 

Aurons-nous de nouveaux pèlerins ou bénévoles l’an prochain?

 

Marie-Claire Goulard

 

 

 

Vie de nos communautés

 

Apprendre à proclamer la Bonne Nouvelle

 

Le samedi 24 novembre à 10 heures, la communauté de Rocourt organise une matinée de formation pour les lecteurs et animateurs liturgiques à l’église de Saint-Joseph.

 

 

 

 

Un florin, c’est combien d’euros?

 

A la suite de « Photos de famille (4) - L'Eglise de Paifve » paru en octobre dernier, plusieurs lecteurs nous ont demandé quelques précisions. M. Christian Dury, archiviste à l'Evêché, nous a très aimablement communiqué l'adresse d'un site intéressant relatif aux monnaies anciennes.

Il s'agit de : http://users.skynet.be/michel.mordant/monnaies.htm.

 

 

 

Marché de Noël

 

Le week-end du 8 et 9 décembre, notre Unité Pastorale aura un stand au marché de Noël organisé par la commune de Juprelle sur le parking du centre sportif de Slins. Un petit groupe s’est constitué pour réaliser des vitraux artisanaux à vendre. Il cherche encore des volontaires (s’adresser au secrétariat). Si vous avez quelques heures à offrir pour assurer une permanence ou si vous avez des idées pour des animations, adressez-vous à l’abbé Olivier Windels, tél. 04/278.55.01.

 

 

Banneux : 75 ans déjà !

 

Les festivités du 75e anniversaire des apparitions de Marie à Banneux commencent. Au mois de novembre, trois conférences vous attendent chaque fois à la Chapelle du Message. Le samedi 3 novembre à 14 heures, l’abbé Auguste Reul, curé d’Amay, parlera de « Banneux dans l’Histoire ». Le samedi 10 novembre, l’abbé Jean-Pierre Delville, professeur d’histoire du christianisme à l’UCL évoquera « le diocèse de Liège et l’Eglise universelle à l’époque des apparitions de Notre-Dame de Banneux », et le samedi 17 novembre, un troisième thème sera « Banneux, un message pour notre temps », présenté par le chanoine Gatzweiler, délégué épiscopal au sein du Comité du 75e. Cette entretien aura lieu deux fois : à 10h30 et à 14h30. Signalons aussi que le samedi 3 novembre aura lieu l’ouverture d’une exposition intitulée « La Grande Crèche biblique et les 1001 merveilles de Noël » à la chapelle Saint-François.