Nouvelles des Douze n° 40

Marie, Joseph, Jésus, tous sont au travail. Malheureusement, on a appelé cela « la vie cachée » de Jésus et des autres membres de la famille. Malheureusement parce que nous touchons une fois de plus dans cette vie « ignorée » un pan entier de la vie de Jésus.

L’autre versant de sa vie, appelée « vie publique » est sans doute mieux connu. Et pourtant, c’est la même volonté d’incarnation, la même passion pour rejoindre l’homme dans sa vie la plus quotidienne. Un travailleur me disait un jour : « J’aurais bien voulu voir les mains de Jésus après autant d’années de travail. Mains durcies comme les nôtres... ».

Travailleur quotidien de l’atelier de Nazareth, le voici lancé dans cette œuvre sans répit de sa mission, avec des moments de fatigue physique comme tout homme, des moments de lassitude sinon de découragement, comme tout un chacun. Qu’il nous est proche celui qui dira aux hommes de tous les temps à travers les disciples qui l’entourent : « Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis car je vous ai transmis, donné tout ce que le Père m’avait confié : amour sans limite ». Travailleur infatigable sur les routes de Palestine pour répéter de tant de façons différentes cette proximité de Dieu et de l’homme rejoint dans les côtés les plus lourds de sa vie.

Et Jésus va confier ce même travail à son entourage. Comment vivront-ils, de quoi vont-ils vivre sinon en travaillant, à l’exemple de Paul qui reconnaît travailler manuellement la nuit pour n’être à charge de personne et aussi pour inviter les croyants à ne pas attendre un bonheur imminent ou hypothétique qui tomberait du ciel. Nous voici invités à notre tour à emprunter ce même chemin fait de préoccupations humaines et religieuses : les deux versants d’une vie qui trouve son sens dans cette double réalité. Travailler pour le Royaume, c’est travailler de connivence avec le Seigneur, pour le bien-être « total » des autres , proches ou moins proches.

Comment terminer ces quelques lignes sans nous interroger, comme l’ont fait nos devanciers, croyants ou non d’ailleurs, sur la vraie place de l’homme dans notre monde d’aujourd’hui. Le cardinal Joseph Cardijn répétait si souvent : « Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde ». Comme pour Jésus, voici une fois de plus l’homme remis au centre comme le poème de la création le laisse entendre. Où en sommes-nous ? Les croyants, les hommes de bonne volonté n’ont-ils rien à dire à propos de la situation « mondialisée » d’aujourd’hui ? Comment témoigner que l’homme, fils de Dieu, n’est pas une marchandise avec simple date de péremption ? Le service de la solidarité nous semble tellement important pour rendre le message de Jésus un peu plus proche, sinon plus attrayant. Travailler sera toujours une partie importante de nos vies mais si nous travaillions pour faire grandir et épanouir et non pour abîmer ?

Bon travail ! Et notre moisson est abondante...

Luc Lhoest, co-curé de l’Unité Pastorale des Douze

Un clergé pédophile ?

Ces derniers mois, un « tsunami » de scandales a ébranlé l’Eglise catholique jusque dans ses plus hautes sphères. Dans toute une série de pays, des victimes d’actes de pédophilie commis par des représentants d’Eglise osent parler de leurs souffrances passées et actuelles. Les médias ont donné un écho très appuyé à cette vague d’accusations, dont notre pays n’a pas tout à fait été épargné.

Ici, ce n’est pas le lieu d’ajouter des éclaircissements à cette discussion; la TV, la radio et la presse écrite en parlent déjà assez. Néanmoins, beaucoup de nos paroissiens souhaitent qu’on en discute aussi dans nos communautés locales, parce qu’ils sont déstabilisés au niveau de leur confiance dans l’institution. Certains vont jusqu’à se demander s’il n’y a pas un lien presque de cause à effet entre célibat et pédophilie…

Il me semble en effet important de ne pas taire toutes ces questions et d’en parler ouvertement. Il faut bien reconnaître - Mgr Léonard l’a d’ailleurs fait aussi - que dans le passé, les responsables des diocèses n’ont pas toujours eu les comportements adéquats lorsqu’ils ont été confrontés à ce problème dans leur clergé. Il est clair qu’un prêtre n’est pas au-dessus de la loi et n’a pas droit à un « traitement de faveur » quand il se rend coupable d’actes de pédophilie. Mais faut-il pour autant procéder à des généralisations exagérées comme certains médias l’ont fait ? Nous serions heureux de connaître vos avis et réactions par rapport à ces questions, et nous reviendrons sur le sujet dans un prochain numéro des « Nouvelles des 12 ».

Ralph Schmeder, co-curé de l’UP

Décès de l’abbé Lucien Thirion

Il est allé apprendre le wallon au Bon Djù

S’il ne s’agissait pas d’un événement triste, on dirait presque qu’il a bien choisi le moment de son départ : le samedi 27 mars, quelques jours seulement avant la commémoration de la mort et de la résurrection de Celui qu’il a servi fidèlement tout au long de sa vie d’homme marié, de père, de diacre et de prêtre, l’abbé Lucien Thirion est décédé à l’âge de 88 ans. Sa famille et de nombreux amis ont participé à la veillée et à la messe des funérailles le mercredi 31 mars. Ci-dessous, vous trouverez le texte de l’hommage de Christian Salmon, trésorier de la Fabrique d’Eglise de Saint-Léon Rocourt. Il résume mieux que toute autre biographie la vie bien remplie de notre ami Lucien. Que le Seigneur l’accueille dans ses demeures… !

On ne peut vraiment pas dire que la vie de notre ami Lucien fut un long fleuve tranquille. C'est d'ailleurs le cas pour bien peu de gens, et tout le monde, un jour ou l'autre, connaît des épreuves.

Elles n'ont pas manqué dans l'existence de Lucien. Déjà, tout au début de la guerre 40-45, il gagne le sud de la France avec quelques autres jeunes hommes de Rocourt, dans le cadre du C.R.A.B. (Centres de recrutement de l'armée belge). À son retour à Rocourt, il fait de la résistance, et son père, fondé de pouvoir à la Banque Générale, le fait entrer dans l'institution, surtout pour éviter qu'il ne soit envoyé en Allemagne, dans un camp de travail. Déjà à cette époque, il est attiré par la vie religieuse et parle de devenir trappiste, mais à la banque, il fait la connaissance d'une charmante demoiselle, Gaby Sacré, qui est employée aussi et qui deviendra sa femme en 1948. De ce mariage naissent deux enfants, Michèle et Jean-Luc.

On peut penser que l'avenir s'annonce heureux pour la famille. Mais la maladie en a décidé autrement et Gaby est emportée toute jeune, au début de l'année 1957. La belle-mère de Lucien vient alors s'installer à Rocourt, pour s'occuper des enfants et du ménage.

Les années passent, Lucien est actif dans divers domaines, notamment au Cercle Saint-Léon, dont il est président pendant de nombreuses années. C'est pendant sa présidence que la Dramatique du Cercle donne, le 30 juin 1963, « Li Mårlî », dont l'auteur, Joseph Duysenx, invité par M. Delours, régisseur de la dramatique, est interviewé par Lucien, sur la scène. Il s'est aussi occupé activement de politique à Rocourt, jusqu'à devenir échevin.

Cependant, il n'a pas oublié l'appel que le Seigneur lui a adressé dans les années 40. Il entreprend au Séminaire la formation de diacre permanent. Il sera ordonné en 1975.

Bientôt, l'évêque lui demande de poursuivre les études et de devenir prêtre, ce qu'il accepte. Au lieu de suivre le cours d'exégèse biblique au Séminaire, il demande qu'il soit donné chez lui, sous forme de Cercle Biblique, auquel il convie quelques personnes, dont Mme Thielens, Jean Renauld et moi.

Le 13 octobre 1979, il est ordonné à la Cathédrale, par Mgr van Zuylen, et est nommé en 1981 curé de Fexhe et de Slins, où il restera jusqu'en 1987. À partir de ce moment-là, il restera toujours au service des paroisses, célébrant surtout des messes et des obsèques un peu partout. Il rejoint le « Caveau Liégeois » et, petit à petit, fait des messes en wallon sa spécialité. Il était aussi aumônier du Caveau Liégeois et du Village de Noël, à Liège. En fait, il a fait tellement de choses que les énumérer toutes serait fastidieux.

L'hiver dernier, long et rude, pendant lequel il a été beaucoup sollicité, n'a certainement rien arrangé pour sa santé. Et quand il est entré à l'hôpital, c'était en fait pour y finir ses jours. C'est véritablement un pilier, une figure de Rocourt qui s'en va.

Qu'il nous soit permis, pour terminer, de lui adresser quelques mots en wallon, ça lui fera certainement plaisir.

Lucien, vos avez dit tot plin dès mèsses di mwert et, å moumint dè prétche, vos n'måquî måy dè dîre qui li vrèye vikarèye, ci n'èst nin l'cisse qui nos passans chal so l'tére, avou tos sès mèhins èt sès miséres, mins, l'ôte, li cisse qui finih'rè måy. Èt oûy, c'èst à vosse tour dè n'aller, èt d'attaquer cisse vèye-là.

On pout pinser qui les priyèsses qui sont là-dzeûr, polè fé messe tant qu'i volèt. Qwand vos årez trové in' åté conv'nåbe divins ine pitite kwène, tchantez dès mèsses tot vosse sô, avou Gaby ad'lé vos, po lès èfants, tote li famile, les camarådes èt lès k'nohances. Èt ossi, si v' plèt, tinez l'awète tot près dèl pwète; prindez astème å ci qu'arrivè. Qwand vos m'veûrez, nos irans on po copiner è walon, èt ossu, poqwè nin? beure on vère essonle: ine pitite gote por vos èt ine breune bîre por mi. Nos n'estî nin tofèr d'acwerd so tot, mins çoulà, dj'a les pinses qui c'èst-ine idèye qui deût v' s'ahoyî. Awè? Adon, disqu'à pus tård, vî stoumak.

Christian Salmon

Rejoignez notre groupe de prière !

Beaucoup se posent des questions sur l'avenir de l'Eglise, d'autres se découragent face à la somme de travail pour faire vivre nos communautés, certains doutent et ne trouvent plus la force de vivre leur foi. Que faire pour ne pas perdre « l’âme » de nos communautés et pour se centrer sur l’essentiel : une relation vivante et dynamisante avec Dieu lui-même ?

La prière et l'adoration sont certainement des moyens efficaces pour garder le cap. La prière nourrit notre foi et fait grandir notre amour pour Dieu et notre mère Marie. D’ailleurs, que ce soit à Banneux, à Lourdes , à Beauraing et ailleurs où la Vierge est apparue, elle invite à nous tourner avec confiance vers son Fils. La prière donne vie à notre foi. Mais prier ne s’improvise pas, et tout seul, on est parfois dépourvu face à cette invitation.

Jésus a dit : « Demandez, et vous recevrez… » Alors, pourquoi pas offrir un soutien spirituel à notre unité pastorale ? Il est important de confier à Dieu tous nos paroissiens, nos prêtres, nos bénévoles, toutes nos activités entreprises en UP…

Jésus lui-même nous y invite : « La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson » (Mt 9, 37-38). Nous avons voulu prendre cette invitation au sérieux en décidant la création d’un groupe de prière.

Où ? « U.P. PRIERES » se réunira tous les troisièmes jeudis du mois de 19h45 à 20h45. Dans un premier temps, nous utiliserons le local qui est au-dessus de la salle L'Astérix (653 chaussée Brunehaut, à côté de l'église de Liers).

Qui ? Tous ceux qui veulent donner un peu d'eux-mêmes et de leur temps afin de soutenir par la prière nos paroisses.

A partir de quand ? La première rencontre aura lieu le 20 mai. Nous vous y invitons de tout cœur ! Venez nous rejoindre ! Renseignements au 04/278.32.00 où 04/278.38.14.

Madeleine Pedotti et Corinne Angillis

Célébrations des professions de foi 2010

Voroux, Paifve et Wihogne : le dimanche 23 mai à 10 h en l'église de Paifve.

Liers et Milmort : le 2 mai à 10h30 en l’église de Milmort.

Juprelle et Villers : le dimanche 9 mai à 10 h à Juprelle.

Rocourt et Lantin: le dimanche 23 mai à 10h45 en l’église Saint-Joseph.

Fexhe et Slins : le dimanche 9 mai à 10h45 h à Slins.

Célébrations des premières communions 2010

Paifve, Voroux et Wihogne : le dimanche 9 mai à 10 heures en l'église de Paifve.

Juprelle et Villers: le dimanche 30 mai à 9h30 en l’église de Juprelle.

Rocourt : jeudi 13 mai (Ascension) à 10h45 en l’église Saint-Joseph

et dimanche 16 mai à 10h45 en l’église Saint-Léon.

Lantin : jeudi 13 mai (Ascension) à 10h en l’église Saint-Servais.

Liers : le jeudi 13 mai (Ascension) à 10h30 en l’église de Liers.

Milmort : le dimanche 6 juin à 10h30 en l’église de Milmort.

Dimanche 9 mai : Bonne fête, maman !

Recueil de blagues

L’abbé Roger Heyeres vous propose le troisième tome de son « Petit recueil inoffensif » dans lequel vous trouvez des centaines de blagues. A consommer sans modération ! Il est vendu au prix de 5 euros. Les bénéfices seront utilisés pour aider la radio diocésaine RCF et certains prêtres peu fortunés à participer à la clôture de l’année sacerdotale à Rome. Merci d’avance pour votre générosité.

La Trinité à Villers-Saint-Siméon et sur internet

La Trinité peut être vue tout simplement comme un Credo. Villers-Saint-Siméon, qui organise la fête du village le jour de la Sainte Trinité, vous invite à faire du 30 mai 2010 une véritable fête.

Pour marquer l’année 2010, la communauté a demandé à la chorale Shalom de chanter un credo poétique, écrit sur la mélodie d’un choral de Bach tiré de la Passion selon saint Jean (BVW235/28). Il est intitulé « La belle profession de foi », en rappel de la lettre des évêques qui ouvrait cette année. Vous pouvez trouver la partition sur la page téléchargement du site des Douze (http://lesdouze.be/UP/documents.htm#Chant). En voici le texte qui sera interprété à la messe du 30 mai :

Dieu le Père tout-puissant, tu as préparé au ciel

un royaume où nous pourrons vivre avec toi pour toujours.

L’univers est un berceau que l’Esprit remplit de vie.

Nous y sommes homme et femme sur les chemins de l’amour.

Jésus-Christ le Fils Unique, né de la Vierge Marie,

a souffert de nos péchés, est remonté près de Dieu.

Il rassemble les nations et les bénis de son Père.

Ils seront un seul peuple éternellement en paix.

Comme chaque année, Villers invite toute l’Unité Pastorale à prier ce jour-là pour la paix dans le monde. Une réflexion sur la paix et une prière universelle se trouvent dans les pages de Villers-Saint-Siméon. Vous trouverez tous les autres renseignements concernant la fête du village (aubades, brocante, pétanque) sur le blog de l’association « Å Trîhê » : http://vilsim.hautetfort.com.

Fête de l’orgue 2010 à Liège et dans l’Eurégio 1, 6, 7, 8 et 9 mai

Des concerts et autres manifestations en huit lieux à Liège (Eglises

St-Barthélémy, St-Jacques, Ste-Foy, Ste-Marie des Anges, à la cathédrale,

à l’abbaye des Bénédictines, au Temple Protestant et au Grand Curtius)

Pour connaître le programme, consultez le site www.fetedelorgue.eu

ou prenez un dépliant dans nos églises.

Bilan du Carême à l’Ecole de l’Enfant Jésus de Voroux

Depuis quelques années, décret oblige, le cours de religion n’est plus ce que bon nombre d’adultes, de parents ont connu lorsqu’ils étaient sur les bancs de l’école. Aujourd’hui, ce sont deux périodes de 50 minutes de cours par semaine. Fini également un programme où l’année liturgique était le fil conducteur. Fini d’aborder à maintes reprises le Carême, l’Avent… à plusieurs reprises comme au bon vieux temps. C’est un programme qui est notre référent : pratiquer les Ecritures, comprendre et savoir exprimer la Foi de l’église, comprendre et exprimer les diverses composantes de la vie chrétienne, s’initier à un agir chrétien responsable.

Bien sûr, ce mois de mars, chaque titulaire était invité à s’arrêter un moment durant le Carême, à en rappeler la signification et à proposer des actions concrètes.

Comme l’année passée, l’école participe (financièrement quelquefois) à différents projets : Fondation Damien, vente de souris pour enfants malentendants, visite de personnes âgées dans un home ou dans le village, participation d’une classe au Chemin de Croix, collecte de vivres pour Saint-Vincent de Paul de Rocourt. Pour ces derniers, déjà au mois de décembre, le cycle 5/8 avait amené une quantité impressionnante de denrées non périssables. Là, des caisses contenant lait, conserves, pains, légumes, … attendaient d’être reprises par les familles nécessiteuses. Mais le constat le plus surprenant chez les enfants est : « Il y a des pauvres qui habitent près de l’école, de ma maison, dans mon village. Il y en a à Haïti, en Inde, en Afrique, … et à côté de moi ! »

Le cours de religion, c’est aussi ça ; la pauvreté au travers d’un texte biblique, rencontrer des chrétiens qui se soucient d’aider l’autre, d’agir concrètement. Cette année, les différentes actions qui sont proposées par les classes permettront d’aider la Société Saint-Vincent de Paul soit financièrement, soit à l’aide de vivres. Si vous aussi, lecteurs, êtes sensibles à nos pauvres, poussez la porte du presbytère de l’église Saint-Léon de Rocourt un mardi matin et déposez-y des denrées alimentaires.

Par ces quelques mots, avec nos moyens, voici comment notre école inter-paroissiale agit avec le monde qui nous est proche !

Enfin, je souhaite partager avec vous un écrit composé par un de nos élèves à l’issue d’une discussion constructive sur la signification du mot RESPECT.

Il y en a marre de la bagarre !

Stop aux coups de poing, on se serre la main !

Stop aux coups de pied, on est calmé !

Plus de lutte, plus de dispute !

Au revoir Ennemi, bonjour l’Ami !

Guillaume

Marc Simons, directeur de l’Ecole de l’Enfant Jésus

Le saint du mois

Né en Côtes-du-Nord, il étudie la théologie à Paris. Ordonné prêtre, il est nommé curé à Tréguier et devient juge ecclésiastique à Rennes. Il se faisait le défenseur des pauvres et des opprimés.

C’est ainsi qu’il est devenu le patron des avocats et gens de la loi. Son culte est très populaire et son tombeau est un lieu de pèlerinage. Le jour de sa fête a lieu une procession appelée le “pardon des pauvres”.

Dans nos villages

Petit coup de pouce pour les Pionniers de Fexhe-Slins ?

Afin d’organiser leur camp 2010 à l’étranger, les Pionniers de Fexhe et Slins organisent des opérations pour récolter des fonds. Ils sont à la recherche de petits boulots… N’hésitez pas à les contacter si vous pouvez les aider à atteindre leur objectif. Contact et infos au 0498/71.42.12.

Procession et fête de saint Servais à Lantin

Le 16 mai, la communauté chré-tienne de Lantin fêtera son patron, saint Servais, par une messe festive à 10 h, suivie de la procession. Un apéritif sera offert à l’issue de celle-ci. Egalement au programme : un barbecue sous chapiteau (à proxi-mité de l’église) au profit des œuvres de la communauté paroissiale locale, qui permettra aux Lantinoises et aux Lantinois d’accueillir leurs invités et amis au centre du village dans un cadre agréable pour une après-midi conviviale. Pour plus de renseigne-ments et la réservation du repas, s’adresser à Johann Mockels, tél. 04/246.26.69 (après 18 h). Invitation cordiale à toutes et à tous !

Sacrement des malades à Liers

Le vendredi 4 juin à 15 heures, à la salle « Astérix » de Liers aura lieu l’eucharistie pour les malades, les personnes handicapées et les aînés avec réception du sacrement des malades pour les personnes qui le désirent. Nous vous accueillerons vers 14h30. Nous pouvons aller vous chercher en voiture et vous recon-duire si vous avez des difficultés à vous déplacer. Téléphone de la per-sonne à contacter : Mme Detrem-bleur : 04/ 278 65 78, après 18h. Merci de nous prévenir aussi si vous venez par vos propres moyens (pour les tartes).

Concert de chants à Lantin

Le dimanche 9 mai à 15h à l’église de Lantin aura lieu un concert avec trois chorales à la fois :

· les PIERROTS (enfants), sous la di-rection de Josyane Lamaître;

· CHESNAYE, sous la direction de Michelle Lemaître;

· Les VALEUREUX LIEGEOIS, sous la direction de Christine Solhosse.

Entrée : 10 euros / Préventes : 8 euros. Réservations : Berthe Pâques : 04/ 263 85 95 ou A. Meyers : 04/ 263 957 58.

A Voroux, début des travaux

Cette fois, c'est vraiment parti ! L’église de Voroux va enfin renaître de ses cendres ! Les travaux démarrent ! Nous espérons que l'inauguration aura lieu dans le courant du mois d'octobre 2010 ! De belles festivités se préparent, réjouissons-nous et prions Dieu pour que tout se réalise dans les meilleures conditions !

Fête de l’Ascension : Bonne Nouvelle

On imagine les apôtres tristes et abattus de voir disparaître leur Seigneur. Pas du tout ! Ils retournent à Jérusalem pleins de joie ! Ils ont compris que l'Ascension est une bonne nouvelle qui signifie non pas absence, mais présence autrement. Ils recevront une force, l'Esprit de Dieu, qui leur permettra d'être ses témoins. Un commentateur juif raconte que Dieu a créé le monde et l'homme de la même manière que la mer crée et fait les continents, c'est-à-dire en se retirant. Si Jésus se retire, c'est pour faire apparaître la liberté et le pouvoir des siens. Pour faire advenir la liberté de l'Esprit.

Jean-Paul Uhlhorn

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