Editorial : Il faut réorganiser les offices de l’Unité pastorale
Campagne de Carême 2010 « Elles cultivent. Qui récolte ? »
« A Pâques, je serai baptisée ! »
La semaine sainte dans notre UP
Se réconcilier avec Dieu pendant le Carême 2010
Conférences décanales : Mettre notre vie en paraboles
Annonciation du Seigneur. Fête le 25 mars
Le pardon est le reflet de l’âme
Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ?
La réconciliation est une mission essentielle de nos communautés.
Pour elle, Dieu lui-même s’est investi depuis les débuts,
“mettant dans notre bouche la parole de la réconciliation” (saint Paul).
Chers lecteurs
Nous venons de terminer une saison d’hiver longue et rude. Nous nous sommes rendus compte que l’assistance à certains offices était plutôt clairsemée, les personnes plus âgées préférant rester bien au chaud à leur domicile. Voici donc le sujet de nos réflexions…
Avons-nous pensé au fait que le déroulement de l’une ou l’autre messe rendait obligatoire la présence de prêtres âgés, connus pour leur dévouement, qui devaient se déplacer souvent par leurs propres moyens durant ces intempéries ?
Avons-nous pensé au fait que le chauffage des églises était particulièrement onéreux juste pour le temps d’une messe le week-end, avec une assistance de 20 ou 25 personnes ou moins encore ?
Avons-nous pensé au fait que deux messes le même jour, à la même heure avaient lieu parfois dans deux lieux distants de quelques centaines de mètres seulement?
D’ici septembre 2010, il semble donc clair et logique pour toute personne de bon sens que nous devrions accepter un changement important dans la répartition des offices dominicaux.
Tout cela demandera la compréhension de chacun et surtout des concessions équitablement réparties. Le fait de se retrouver plus nombreux avec des fidèles de deux ou trois communautés locales nous permettra de mieux nous connaître, d’avoir des offices plus vivants et donc de préparer l’avenir de l’unité pastorale « Les Douze ».
Que chacun de nos lecteurs puisse réfléchir à ce sujet afin d’émettre des suggestions pour que l’équipe pastorale ait le temps matériel d’élaborer cette nouvelle organisation.
Germaine Brasselle et Pierre Jabas,
membres de l’équipe-relais de Rocourt
Cette année, la campagne de carême porte encore sur l’agriculture paysanne. Mais elle se focalise sur les femmes paysannes du Sud. C’est leur inlassable travail, leur inépuisable courage et leur immense inventivité que cette campagne veut honorer. En effet, on ne peut pas promouvoir l’agriculture paysanne sans prendre en compte le travail et la place des femmes paysannes. Par leur travail, elles assurent la production agricole, génèrent des revenus et conscientisent aux enjeux environnementaux.
Mais ces femmes sont vulnérables: outre qu’elles ne disposent d’aucune sécurité, leur travail n’est pas reconnu, car il concerne l’espace domestique et répond à une nécessité de subsistance. Heureusement qu’il y a des associations comme « Entraide et Fraternité » qui travaillent avec elles et les forment. Entraide et Fraternité soutient ces femmes et les aide à prendre conscience de leur situation, à se regrouper en associations locales et à défendre leurs droits. Elle assure ce soutien avec vos dons. Ce que ces femmes paysannes cultivent, ce sont les fruits de vos dons.
Les dates du 13-14 et du 27-28 mars sont retenues pour la collecte de la campagne du carême 2010. Le lundi 15 mars, une soirée réunissant toutes les communautés locales du doyenné d’Ans est organisée au Cercle Saint-Léon à Rocourt. Au cours de cette soirée, un DVD sur les activités des femmes paysannes en République Démocratique du Congo sera projeté, suivi d’un échange avec l’invitée d’Entraide et Fraternité, Immaculée Kabazo Zabibu du Sud-Kivu (RDC). Invitation cordiale à toutes et à tous !
Adelin Kanzenze, vicaire dans l’UP
Soirée-Rencontre
avec Immaculée Kabazo Zabibu,
animatrice et formatrice (Comité Anti-Bwaki),
partenaire d’Entraide et Fraternité en RDC.
Lundi 15 mars
au Cercle Saint-Léon (rue Principale 117 à Rocourt)
19h45 : accueil; 20h00 : projection, témoignage, échange.
Le nombre de jeunes et d’adultes qui choisissent d’être baptisés parce qu’ils ont entendu l’appel de Dieu est en augmentation. A cela s’ajoute le nombre croissant d’enfants de huit ans qui souhaitent faire leur première communion mais n’ont pas encore reçu le sacrement du baptême. Le dimanche 21 février dernier, notre évêque a célébré à la cathédrale « l’appel décisif » de celles et ceux qui, depuis un ou deux ans, se sont préparés à devenir chrétiens. Ils seront baptisés à la veillée pascale, moment idéal pour vivre ce sacrement. Ci-dessous, vous trouverez le témoignage de Laurie, âgé de 16 ans (extrait du journal « Le Soir »).
« Ma famille n'est pas croyante. Quand j'étais petite, mes parents me disaient que si je ne voyais pas Dieu dans les nuages, c'était qu'il n'existait pas. La foi ne faisait pas partie de notre vie. Mais il y a deux ans, j'ai accompagné ma mère, éducatrice, qui effectuait un stage professionnel à la Bergerie de Faucon, un centre d'accueil pour jeunes en difficulté, en pleine campagne, animée par le père Guy Gilbert. Une fois sur place, par politesse, je suis allée à la messe du père Gilbert et, bizarrement, ses propos, qui incluaient tout le monde, y compris les non-croyants, me plaisaient. Mais ça n'allait pas plus loin.
Jusqu'à ce jour-là. Ou plutôt cette nuit, toujours pendant notre séjour à la Bergerie de Faucon. Nous avions organisé une petite fête, mais en fin de soirée, je n'avais pas trop le moral et, sans vraiment réfléchir, je me suis retrouvée à entrer dans l'église. Seule. Une fois à l'intérieur, j'ai immédiatement senti une présence qui m'enveloppait. Je ne saurais l'expliquer. Ce n'était pas une révélation, non, juste l'impression de ne pas être seule, d'être aimée. Je me suis dit que c'était Dieu.
« Je n'ai même pas osé le dire à mon père. »
Un peu plus tard, j'ai participé à une comédie musicale avec mon parrain, qui est catholique. De nouveau, en partageant du temps avec les croyants, je me sentais chez moi. Comme une évidence. À ce moment-là, j'ai voulu faire partie de cette "famille", et me suis dit que le meilleur moyen était de me faire baptiser, pour officialiser la chose. On m'a mise en contact avec un prêtre, qui m'a donné quelques lectures sur la foi et m'a conseillé d'aller à la messe. Au départ, le dimanche matin, je devais me forcer à me lever. Mais à chaque fois, je me sentais chez moi, le prêtre me bénissait, j'étais bien.
Mes parents ne comprennent pas ma démarche, je n'ai même pas encore osé le dire à mon père, à qui ça ne plaira sûrement pas. À l'école, on sent parfois les moqueries. Mais peu m'importe. Aujourd'hui, je sens que ma vie change. Le message de la foi, "aimez-vous les uns les autres", m'a appris le partage. Je crois que je n'avais jamais pensé à cela réellement, auparavant. À Noël dernier, pour la première fois, je n'ai pas croulé sous les cadeaux, mais j'ai passé le réveillon avec mon arrière-grand-tante, malade, et une amie qui ne fête jamais Noël chez elle. Nous n'étions que trois, mais quel partage, quelle joie! Bien sûr, je ne suis qu'au début du chemin, je viens de me lancer dans la lecture de la Bible, j'ai encore du mal à mettre des mots sur ma foi. Mais le soir de la nuit pascale, je serai baptisée. »
Durant le Carême, l’asbl « Souffle de Vie » invite les parents ayant vécu la tristesse de perdre un enfant pendant la grossesse à se retrouver lors d’une eucharistie pour y célébrer dans une atmosphère de paix, de réconfort l’espérance que nous donne la vie éternelle en Jésus ressuscité.
Cette eucharistie ne s’adresse pas seulement aux parents de l’enfant décédé in utero, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, ont connu l’existence de cet enfant: grands-parents, collègues, infirmiers, médecins… Enfin, cette eucharistie s’adresse à nous tous, chrétiens, dans notre souci de solidarité vis-à-vis de ceux et celles qui souffrent de la perte de l’enfant et dans notre foi en la Résurrection. Chacun sait combien une fausse couche ou un avortement peut laisser un sentiment de vide et de grande tristesse.
Cette année, l’eucharistie sera célébrée le vendredi 12 mars à 20 heures à la chapelle de la clinique Saint-Vincent à Rocourt et présidée par notre évêque, Mgr Jousten. Invitation cordiale à toutes et à tous !
Dimanche des Rameaux (27-28 mars)
Voroux (à la chapelle de la clinique): messe le samedi à 17h30.
Clinique Saint-Vincent : dimanche à 9h30.
Milmort : messe le dimanche à 10h45.
Liers : messe le dimanche à 10h45 et à 18 heures.
Paifve : messe le samedi à 18 heures.
Wihogne : messe le dimanche à 9h30.
Villers-St-Siméon : messe le dimanche à 10h45.
Fexhe-Slins : dimanche à 10h45.
Rocourt Saint-Joseph : messe le samedi à 17h30.
Rocourt Saint-Léon : messe le dimanche à 10h45.
Lantin : messe le samedi à 18h45.
Jeudi-saint (1er avril)
Voroux (Clinique St Vincent) : messe à 19 heures, suivie de l’adoration.
Milmort (Salle du Châlet) : messe à 19 h, préparée par les jeunes de la catéchèse.
Juprelle : célébration de la Cène à 20 heures.
Rocourt Saint-Joseph : messe à 19 heures pour les familles.
Fexhe-Slins : messe à 18h30.
Vendredi-saint (2 avril)
Chemin de croix itinérant: départ à 14 h à l’église Saint-Léon de Rocourt.
Milmort: chemin de croix à 15 h à l’église.
Fexhe-Slins: chemin de Croix à 15h, célébration de la Passion à 18h30.
Villers-Saint-Siméon : chemin de croix à 15 h.
Voroux (Clinique Saint-Vincent) : célébration de la passion à 19 heures.
Liers: célébration de la passion à 20 heures.
Juprelle : Office de la Passion à 20 heures.
Lantin : office de la Passion à 19 heures.
Samedi Saint (3 avril)
Liers : Veillée pascale à 20 heures.
Voroux (Clinique Saint-Vincent) : vigile pascale à 17h30.
Juprelle : Vigile pascale à 21 h.
Rocourt St-Joseph : Veillée pascale à 20 heures.
Fexhe-Slins : vigile pascale à 20h.
Dimanche de Pâques (4 avril)
Wihogne : messe de Pâques à 9h30.
Clinique Saint-Vincent : messe à 9h30.
Paifve : messe de Pâques à 10 heures.
Lantin : messe de Pâques à 10 heures.
Villers-Saint-Siméon : messe de Pâques à 10h45.
Rocourt Saint-Léon : messe de Pâques à 10h45.
Fexhe-Slins : messe de Pâques à 10h45.
Milmort : messe de Pâques à 10h45.
Liers : messe de Pâques à 18 heures.
Le sacrement de réconciliation, appelé aussi « confession » reste un des piliers de la vie chrétienne, même s’il n’est plus pratiqué par un grand nombre de baptisés. Cette année, les lectures des différents dimanches du Carême nous invitent tout particulièrement à faire une démarche de conversion et à nous tourner vers Dieu pour recevoir de Lui le pardon pour nos infidélités et de nos moments de faiblesse. Plusieurs occasions vous seront offertes pour vivre cela.
· Dimanche 7 mars : démarche de réconciliation pendant les messes dominicales à Liers (10h45), à Villers-St-Siméon (10h45) et à Rocourt Saint-Joseph (10h45).
· Mardi 23 mars à 19 heures : célébration de réconciliation à l’église de Paifve.
· Lundi 29 mars de 15 à 19 heures : confessions individuelles à l’église de Lantin, avec la présence d’un prêtre.
· Mercredi 31 mars à 14 heures : célébration de réconciliation pour les enfants de l’UP à l’église Saint-Joseph de Rocourt (chaussée de Tongres 345).
Le Carême, un temps idéal pour approfondir notre foi ou élargir notre culture religieuse. Voici quelques propositions de conférences et concerts dans notre doyenné.
Y a-t-il une vie après la mort?
L’enfer, le paradis, le purgatoire existent-ils ? Dieu est-il un juge ?
Comment imaginer le « jugement dernier » ? Un chrétien peut-il croire
en la réincarnation ? A quoi servent les « intentions de messe » ?
Une réponse à toutes ces questions vous sera proposée
le jeudi 4 mars à 20 heures
au Centre social italien à Rocourt, Chaussée de Tongres 286,
lors d’une conférence-débat animée par Ralph Schmeder.
Concert Spirituel sur le thème de la passion
Sur le chemin de croix de Soeur Emmanuelle et Guy Gilbert
Par l’ensemble vocal « A Choeur Ouvert »
Participation aux frais libre au profit des populations en détresse.
Mercredi 3 mars à 20h
à l’ église Saint Martin d’Ans – place Nicolaï
Démarche artistique où dialoguent récitant, choeur et soliste…
Les mercredis du Carême 2010
dans notre doyenné
3 mars à 20h00, à la salle Patria, à Loncin :
Le village natal de l'abbé Dino, Lita (Congo) veut se relever et revivre.
Témoignage de l'Abbé Dino et de Mme et Mr Delrée
qui l'ont accompagné à Lita en janvier dernier.
10 mars à 20h00, à l'église d'Awans:
« Damien de Molokaï, un saint en son temps »
Conférence par l'Abbé Jean-Pierre Delville, UCL.
17 mars à 20h00, à l'église d'Alleur
« Passion »: spectacle présenté par le groupe « Exo »
sur un chemin de croix biblique en quinze stations, peint par Anne Piron.
En 2010 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit: « Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains, dans six mois, j'envoie la pluie durant quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout ! »
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une ébauche de construction navale. « Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait! Demain il commence à pleuvoir! »
« Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont changé: J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme anti-incendie. Mes voisins ont créé une association parce que la construction de l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord. Mais l'Urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire.
La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela détruisait l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire, de préserver ces espèces, rien n'y a fait.
J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la SPA (Société de Protection des Animaux) et WWF (World Wildlife Fund) me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les animaux puisque je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës. Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux déluge.
Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail qui me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les cas, syndiqués.
Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour tentative de franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou reconnues comme dangereuses.
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de persévérance et j'ai abandonné ce projet. »
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et le Soleil a lui. « Mais tu renonces à détruire le monde ? » demanda Noé. « Inutile, répondit Dieu, les administrations s'en chargent. »
Cette année, le doyenné d’Ans propose un cycle de cinq conférences pour mieux connaître la parole de Dieu, et plus particulièrement les paraboles de l’évangile, avec l’aide du père dominicain Dominique Collin.
Les prochaines conférences sont programmées pour le 24 mars et le 21 avril.
Rendez-vous donc à la salle Saint-Vincent (à côté de la chapelle) à Ans, le mercredi à 20 heures. Invitation cordiale à toutes et à tous !
Marie est fiancée à Joseph, un artisan de Nazareth, lorsque l’ange Gabriel lui apparaît. Il lui apprend que sous l’action de l’Esprit de Dieu, elle sera mère d’un enfant qu’on appellera “Fils du Très-Haut” et dont “le règne n’aura pas de fin”. Autrement dit, l’ange lui annonce le Messie que les Juifs attendaient depuis si longtemps. Dans la simplicité qui la caractérise, elle dit oui.
Une seule messe en semaine
à Juprelle
Vu le nombre très limité de par-ticipants aux messes de semaine à la salle Sainte-Anne de Juprelle, l’Equipe-Relais a décidé de supprimer la messe du mardi 8h30 à partir du mois de mars. L’eucharistie du jeudi à 8h30 continue. Invitation aux personnes disponibles, surtout en ce temps de préparation à Pâques !
Format 12-15
La prochaine activité du groupe des jeunes aura lieu le dimanche des Rameaux à Juprelle. Les adolescents sont en train de préparer deux émissions radio qui passeront bientôt sur les ondes de RCF-Liège.
Messe à vélo
Rien n’est encore décidé si ce n’est la date : notez bien dans vos agendas le dimanche 27 juin pour la prochaine messe à vélo.
La Bible nous décrit le pardon comme la remise de la sanction encourue pour le péché ou la faute commise, mais aussi comme la réconciliation entre l’être offensé et son offenseur, entre Dieu et le pécheur.
Dans l’Ancien Testament, le péché est considéré comme une rupture de l’Alliance, une infidélité à l’égard de Dieu. Aussi, pour envisager la réconciliation, une confession du péché et une soumission à Dieu sont nécessaires. Dieu est le “Dieu des pardons, lent à la colère et riche en bontés.” (Ne 9,17)
Dans le Nouveau Testament, les épîtres de Paul développent le thème du pardon en présentant le Christ comme celui qui réconcilie les hommes avec Dieu ainsi que les hommes entre eux (He 1,3).
Aujourd’hui, nous sommes invités par le jeûne et la prière à nous remettre en cause, à scruter notre vie pour en extirper le péché, à apprendre à demander pardon et à pardonner nous aussi ceux qui nous ont offensés (Lc 11,4).
Thierry Larcher
Quand des catastrophes se produisent, quand des malheurs surviennent, quand la mort semble gagner… nous cherchons spontanément un coupable et, très souvent, le coupable désigné c’est Dieu ! “Pourquoi, Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ?”
Dans l’Évangile, Jésus ne répond pas à ces questions, il invite à… la conversion, c’est-à-dire à changer notre regard et notre cœur; nous comprendrons alors “de l’intérieur” que Dieu n’a pas créé le mal et la souffrance, qu’il ne se réjouit pas de la mort. Il accompagne l’homme de sa présence aimante et lui montre un chemin de vie.
Mgr Christian Kratz