Nouvelles des Douze  n° 30

Nouvelles des Douze  n° 30. 1

Edito : Marie, et le mois de mai 1

Les saints du mois. 2

Lettre de notre évêque. 2

La position de la conférence épiscopale. 4

Célébrations des professions de foi 4

Célébrations des premières communions. 5

2 mai : Nuit des Cathédrales. 5

Bientôt le départ de deux prêtres de notre U.P. ! 6

Troisième KT-fête. 6

Achille Fortemps, grande figure liégeoise. 6

Humour : Réflexion de Dieu….. 7

Barbecue paroissial à Slins. 7

Procession et fête de saint Servais à Lantin. 7

Ascension : Nous pouvons le retrouver 7

 Edito : Marie, et le mois de mai

 

C'est une longue tradition qui unit la Vierge à ce mois de l'année ! Pourquoi ? Mois souvent « joli », mois des fêtes et surtout de nos mamans, de Notre Maman que Jésus nous confie encore aujourd'hui comme sur la croix à l'apôtre Jean mais aussi Celle à qui Jésus nous confie, sachant, lui mieux que personne la tendresse de cette maman.

 

La statuaire mariale nous a montré trop souvent, à mon goût, une femme un peu absente, les yeux ailleurs, révélant par là sans doute un autre monde, inaccessible pour nous aujourd'hui.

 

Et pourtant, que de fois nous la voyons, dans les Evangiles, renvoyée à des questions, des interrogations dont elle ne semble pas trouver les réponses. « Elle retenait tous ces événements et les méditait (les retournait dans tous sens) dans son coeur. » Les fiançailles avec Joseph, un instant remises en question (?), l'attente de l'enfant, la visite à Elisabeth, sa cousine, le voyage à Bethléem et l'accouchement loin de chez elle, les bergers dont les propos la troublent… Et passons du « berceau » à la Croix! « Une reine de beauté devenue affreuse d'avoir pleuré » disait Péguy.

 

« Je te salue, Marie… » Comment fais-tu, Marie, pour mettre les gens en route, pour les pousser sur le chemin des pèlerins au plus profond d'eux-mêmes, à la recherche des plus petits, au-devant de Dieu? Pourquoi tant d'hommes et de femmes te confient-ils leur chagrin, te racontent-ils leurs joies, chaque jour, aux quatre coins du monde?

 

Dans l'Evangile, on ne parle pas souvent de toi, souvent à des moments-clés de l'histoire qui unit Dieu aux hommes: naissance de Jésus, pendant sa mission de prédication, au pied de la croix, le jour de la Résurrection, dans l'euphorie de Pentecôte…

 

Ce qui fascine en toi, c'est ton extraordinaire confiance, ton inébranlable confiance, une confiance enracinée au plus profond de toi et au-delà de toi, ancrée dans l'histoire du peuple de Dieu, ta confiance en Dieu Amour. Serait-ce là le secret de ton charme, le secret qui attire vers toi ceux qui un jour au détour de leur vie, t'ont rencontrée et forts de ta confiance se remettent debout et reprennent la route ?

 

« Bonjour, Marie, aimée de Dieu »... Aimée comme chacune et chacun d'entre nous. Une chouette famille!!!

 

Luc Lhoest, curé de l’Unité Pastorale des Douze

 

 

 

Les saints du mois

Pascal Baylon

(1540-1592).

Fête locale le 17 mai.

 

Né en Espagne, d’une famille de cultivateurs. Tout en gardant des moutons durant son enfance, il s’adonnait souvent à la prière. Son manque d’instruction lui ferma un temps durant les portes des monatères, avant que les franciscains ne l’acceptent comme frère convers, remplissant la tâche de portier. Son amabilité et sa douceur firent venir à lui bien des personnes, même des prédicateurs qui estimaient sa théologie du cœur. Il passait aussi des heures à adorer l’eucharistie.

 

 

Ursule Ledochowska

(1865-1939).

Fête le 29 mai.

 

Née en Autriche, elle fit des études chez les Ursulines de Carcovie. Elle connue une Europe déchirée par les guerres. Elle fonde près de Poznan la congrégation des “Ursulines du cœur de Jésus” qui a pour but de faire rayonner l’évangile. A 42 ans elle part évangéliser à Saint-Petersbourg, puis en Scandinavie avant de venir à Rome, appelée par le pape. Elle a été canonisée le 18 mai 2003 par le pape Jean-Paul II.

 

 

 

Lettre de notre évêque

 

A ceux et celles qui, dans notre diocèse,

sont secoués dans leur appartenance à l'Église

 

Chers amis,

 

Ces derniers mois, les catholiques ont été particulièrement secoués. La levée de l'excommunication des quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie-X, l'excommunication prononcée par l'archevêque de Recife et l'interview du Pape dans l'avion qui le conduisait au Cameroun ont mis le feu aux poudres. Les ondes de choc se sont fait sentir dans l'Eglise universelle, et surtout en Europe. La crédibilité et l'autorité du Pape et même de l'Église en général ont été ébranlées.

 

Qu'est-ce qui peut expliquer un tel « tsunami » ? La communication, telle qu'elle en a été faite par le Vatican est en partie responsable. D'ailleurs, dans la lettre très personnelle qu'il a adressée aux évêques le 12 mars, le Pape le reconnaît avec une simplicité et une sincérité remarquables. La médiatisation inhabituelle des paroles du Pape sur la prévention du Sida et leur interprétation pour le moins tendancieuse ont favorisé l'incompréhension et l'indignation.

 

Je suis particulièrement préoccupé par les réactions à l'intérieur de l'Église. Je n'ai jamais reçu autant de messages oraux et écrits. Certains fidèles m'ont exprimé leur souffrance en même temps que leur colère et leur désapprobation; d'autres l'ont exprimée en même temps que leur confiance au Pape et à l'Église. Que des aînés réagissent également semble montrer que, dans le passé, ils ont été blessés par l'Église. Certains d'entre eux laissent entendre qu'ils ne veulent pas être contrôlés et dominés par elle.

 

Dans notre monde marqué par le progrès du savoir-faire de l'homme, les doutes et les questions qui sont dans l'air depuis quelque temps au sujet de la foi elle-même, constituent un autre facteur favorable à la critique. De plus, un relativisme, voire un scepticisme ambiant nous influencent. Et la mentalité plutôt individualiste accentue encore la difficulté de vivre en Église. Combien de fois n'ai-je pas entendu dire : J'ai mal à mon Église ou Je quitte l'Église, mais je reste fidèle à Dieu ! Nous vivons dans une atmosphère sous tension.

 

Telle une lame de fond, la crise des vocations, les regroupements de paroisses, l'absence de jeunes et de jeunes adultes dans nos églises et encore d'autres phénomènes suscitent des réserves et même de la méfiance à l'égard de l'Église institutionnelle chez un certain nombre de chrétiens. Beaucoup de catholiques pensent qu'à Rome, on fait la sourde oreille et qu'on ne veut pas écouter les évêques et encore moins les autres fidèles.

 

Le Pape Benoît XVI ne mettra jamais en cause Vatican II, j'en suis plus que convaincu. Mais il faut le reconnaître et le dire: les événements de ces dernières semaines n'ont pas rassuré certains chrétiens qui continuent à s'interroger sur les intentions du Pape.

 

Il me paraît opportun de revenir sur ces secousses pour essayer d'en tirer quelques conclusions, j'espère fructueuses pour nous, dans notre diocèse.

 

1. La communication.

 

Les tergiversations autour de la levée des excommunications des quatre évêques me font dire que l'information a été insuffisante. L'Église, à tous les niveaux, doit veiller à une bonne communication, à une information permettant aux gens de comprendre ce qui est dit ou décidé et ce qui est voulu. Cela est vrai pour le Vatican, mais aussi pour les paroisses et pour l'évêché. Il est particulièrement nécessaire d'essayer de faire comprendre en vue de quoi une mesure ou une décision est prise.

 

2. La sexualité.

 

La petite phrase prononcée par le Pape dans l'avion a provoqué un déferlement extraordinaire de réactions. Certes, la sexualité a toujours été un domaine très sensible, dans l'Église également. En toute sincérité, je ne comprends toutefois pas comment certains ont pu penser que le Pape Benoît XVI pourrait donner une réponse aussi simpliste à une question aussi grave. Il n'a certainement pas voulu réduire aux préservatifs les initiatives d'aide des pays européens. Je sais que, en général, ces initiatives ont un objectif plus large. Sinon pauvre Europe !

 

Quand on lit l'interview dans son intégralité, on se rend compte que le Pape a pris de la hauteur et a parlé des moyens en les situant bien dans leur vrai contexte : il a fait appel à la responsabilité des Africains et à l'humanisation de la sexualité. N'est-ce pas aussi vrai, pour nous, chez nous ? Dans "Le Jour" de ce 25 mars, le Professeur van Meerbeeck déclare : On parle aux jeunes de maladies sexuellement transmissibles, mais plus jamais d'amour. (…) Les adultes ont peur de s'avancer sur ces valeurs. Or les adolescents en ont besoin. Personne ne leur parle de cette sexualité où l'autre est réduit à un objet. Les adultes ne se rendent pas compte qu'ils ont un devoir d'éducation. (…) Il s'agit d'ouvrir les regards et les cœurs à l'amour et au désir sexuel.

 

3. L'Afrique.

 

La pandémie du Sida, véritable catastrophe humaine et démographique en Afrique, m'interpelle évidemment. Mais je voudrais aussi faire réfléchir à une autre catastrophe. L'injustice, la violence, la pauvreté en Afrique subsaharienne m'attristent et parfois me déroutent. Combien de fois ne me suis-je pas dit : les Africains n'auraient qu'à… Mais est-ce à nous de leur dicter ce qu'ils doivent faire ? Plus grave encore, sur le plan économique, des puissances étrangères exercent abusivement une exploitation totale. Tous, nous disons que c'est injuste. Et si, sur tous les plans, on essayait de progresser avec la population, au lieu de vouloir leur imposer nos idées, nos intérêts, nos modèles ? Cela vaut, en premier lieu, pour le redressement socio-économique, l'organisation politique et la dénonciation de toute corruption. Je reconnais les démarches politiques de notre pays et de l'Union Européenne. Je suis tout autant en admiration devant les nombreux projets de coopération mis en route et soutenus par Entraide et Fraternité, par Caritas international, Memisa et tant d'autres. Et je pense encore à une Liégeoise qui travaille dans l'éducation et la prévention du Sida au Kivu.

 

Nous Européens, nous devons tout faire pour que les Africains gardent et nourrissent l'espérance qui les habite malgré leur détresse. Le Pape a dit : Avec le Christ, l'Afrique peut devenir le continent de l'espérance.

 

Chers amis, ma lettre est devenue plus longue que prévu. Nous avons tous été secoués dans notre appartenance à l'Église, mais ma confiance fondamentale n'a pas été touchée, parce que le Seigneur nous a promis d'être avec nous. Il nous a donné son Esprit. Toute crise est une chance, un appel à aller de l'avant. La foi est un chemin de conversion permanente. À travers les événements douloureux de ces dernières semaines, le Seigneur nous invite à une vie évangélique encore plus nette, une vie à sa suite.

 

Votre évêque Aloys Jousten

Liège, le 31 mars 2009

 

 

 

La position de la conférence épiscopale

Les Évêques de Belgique appellent

à une réflexion sereine

 

Nous prenons acte du vote par la Chambre des Représentants d’une résolution déclarant « inacceptables » les déclarations du Pape concernant la lutte contre le sida. Nous respectons le caractère démocratique de cette décision, mais en regrettons la teneur. Elle ne tient pas compte de ce que Benoît XVI a réellement voulu exprimer : Sans une éducation à la responsabilité sexuelle, les autres moyens de prévention resteront déficients. Nous espérons que la polémique émotionnelle s’apaisera. Ce dont notre pays et l’Afrique ont avant tout besoin, est d’une réflexion sereine sur tous les moyens à mettre en œuvre pour faire reculer l’épidémie du sida.

 

Les Évêques de Belgique

 

 

 

Célébrations des professions de foi

 

Voroux, Paifve et Wihogne : le dimanche 31 mai à 10 h

en l'église de Wihogne.

Liers et Milmort : le 3 mai à 10h30 en l’église de Milmort.

Juprelle et Villers : le dimanche 10 mai à 10 heures.

Rocourt : le dimanche 31 mai à 10h30 en l’église Saint-Joseph.

Lantin : le dimanche 3 mai à 10 h en l’église Saint-Servais.

Fexhe et Slins : le dimanche 10 mai à 10h30 à Fexhe.

 

Célébrations des premières communions

 

Paifve, Voroux et Wihogne : le dimanche 10 mai à 10 heures

en l'église de Wihogne.

Juprelle et Villers: le dimanche 24 mai à 10 heures

en l’église de Juprelle.

Rocourt : jeudi 21 mai (Ascension) à 10h30 en l’église Saint-Joseph

et dimanche 24 mai à 10h30 en l’église Saint-Léon.

Lantin : jeudi 21 mai (Ascension) à 10 h en l’église Saint-Servais.

Fexhe et Slins : le dimanche 26 avril à 10h30 en l’église de Slins.

Liers : le jeudi 21 mai (Ascension) à 10h30 en l’église de Liers.

Milmort : le dimanche 7 juin à 10h30 en l’église de Milmort.

 

 

 

2 mai : Nuit des Cathédrales

 

Le succès remporté à Liège par la Nuit des Cathédrales (12 avril 2008) avec la participation de plus de mille personnes, a encouragé le Chapitre cathédral à reconduire l’expérience. Le 2 mai prochain, les cathédrales de Liège, Luxembourg, Metz et Trèves laisseront leurs portes ouvertes jusqu'à minuit et proposeront un programme culturel et spirituel varié avec concerts, expositions, conférences, spectacles, visites guidées, méditations, prières... À Liège, la cathédrale Saint-Paul a placé la Nuit 2009 sous le signe de l’Apôtre Paul à l’occasion de l’année qui lui est consacrée.

 

À Liège, la cathédrale vous propose un programme particulièrement soigné, avec notamment la possibilité de découvrir le nouveau Trésor. Venez nombreux, seul ou en famille, avec vos enfants. Vous serez bien reçus ! De plus amples informations sur les cathédrales participantes et les différents programmes de la Nuit des Cathédrales 2009 se trouvent sur : www.nuit-des-cathedrales.org.

 

Programme :

 

·      17h45 : Concert de carillon (Fabrice Renard)

·      18h : Vêpres animées par les Bénédictines (avec orgue)

·      18h30-19h30 : Présentation de l’exposition Saint Paul et visite de la cathédrale (com-mentaires auprès des œuvres)

·      18h30-22h30 : Visite du Trésor (entrée : 2 €)

·      19h-20h : Veillée de prière animée par les Bénédictines

·      19h30-20h : Concert d'orgue (J. Sauvenière)

·      20h : Conférence Des fondateurs d’Églises : de saint Paul à saint Lambert

·      par le professeur Jean-Pierre Delville.

·      21h-21h30 : Visite de la cathédrale et de l’exposition

·      21h30 : Concert par le Chœur mixte Saint-Apollinaire de Bolland

·      22h-23h :Visite de la cathédrale et de l’exposition

·      22h-23h30 :Veillée de prière (chapelle du chapitre)

·      23h-23h30 :Concert d'orgue (Éric Mairlot)

·      23h30 : Prière de la nuit (avec orgue et chorale)

·      24h : Fermeture des portes.

·       

 

 

Bientôt le départ de deux prêtres de notre U.P. !

 

Eh oui ! Mauvaise nouvelle ! Maintenant, c’est officiel : Olivier Windels, un des trois curés de notre Unité Pastorale, déménagera de Juprelle pendant les vacances d’été et s’installera à Retinne comme prêtre auxiliaire, tout en continuant ses nombreuses charges (inter-)diocésaines (responsable du service de la Catéchèse et du Catéchuménat, professeur au Séminaire,…). Avant lui, Maurice Tasquin, prêtre auxiliaire de l’Unité pastorale et résidant à Fexhe-Slins, prendra sa retraite bien méritée, au mois de juin.

 

Nous les remercions de tout cœur pour les innombrables services rendus aux différentes communautés chrétiennes de notre région. Seront-ils remplacés par d’autres prêtres venant de l’extérieur ? Au moment de la parution de cette revue, aucun nom n’a été cité, mais il est possible qu’on nous « offre » un prêtre auxiliaire en plus… On vous tiendra au courant de la suite des événements...

 

Néanmoins, il est clair que la nouvelle situation demandera aussi un engagement croissant de tous les baptisés, pour que nos communautés restent dynamiques et crédibles.

 

 

 

Troisième KT-fête

Embarquez avec nous pour une joyeuse équipée !

Le vendredi 12 juin 2009 : Troisième KT-fête

 

Le rendez-vous désormais incontournable de tous les catéchistes. Embarquement au port de l’institut Saint-Roch (Marché, 2) à Theux, vers 19h. Prix du billet: 8 €, à réserver impérativement avant le 31 mai.

L’invitation concerne tous ceux qui travaillent sur le chantier naval de la Catéchèse pour les tout-petits, les enfants, les jeunes ou les adultes. C’est l’occasion simple de se rencontrer, de fêter ensemble l’année écoulée en partageant prière, rires, apéro, repas, dessert et autres joyeusetés. Juste pour le plaisir de se retrouver!

Inscription nécessaire par courrier (au SDCC, rue des Prémontrés 40, 4000 Liège) ou par mail (catechese@liege.catho.be). En cas d’inscriptions groupées, merci de préciser clairement le nombre et les noms des personnes à inscrire !

 

 

Achille Fortemps, grande figure liégeoise

 

Curé émérite de Saint-Barthélemy et prêtre auxiliaire dans l’UP « Saint-Lambert au cœur de Liège », aumônier des sportifs liégeois, Achille a quitté les siens à l’aube du printemps naissant.

 

Né à Liège le 25 mars 1930, Visétois d’origine, il est ordonné prêtre du diocèse de Liège le 10 juillet 1960. Il a commencé sa vie sacerdotale comme vicaire à la paroisse Saint-Joseph à Verviers, ensuite il a été prêtre à Kinkempois, mais il est surtout connu comme le curé de Saint-Barthélemy à Liège.

 

Achille était un homme de cœur et de communication. Aussi à l’aise avec les petites gens de son quartier qu’avec les représentants du monde politique et culturels de la ville. On ne pouvait que tomber sous son charme tellement était grande et chaleureuse sa puissance d’accueil, fin et spirituel son humour, fermes et rayonnantes ses convictions. C’est lui qui a mené à bien la restauration de l’église Saint-Barthélemy.

 

Aumônier du Village de Noël, Achille était reconnu par les siens et fait premier citoyen d’honneur de la ville. Qu’aujourd’hui, citoyen du Ciel, il connaisse le bonheur avec Celui qu’il a voulu servir tout au long de son passage terrestre.

 

 

Humour : Réflexion de Dieu…

 

Ça me tracasse beaucoup, cette manie qu’ils ont de se regarder le nombril, au lieu de regarder les autres. J’ai fait les nombrils sans trop y penser, comme un tisserand arrive à la dernière maille et qui fait un nœud, comme ça, pour que ça tienne, à un endroit qui ne paraît pas trop…

Mais ce que je n’avais pas prévu, ce qui n’est pas loin d’être un mystère même pour moi, c’est l’importance qu’ils accordent à ce dernier petit nœud, intime et bien caché.

Oui, de toute ma création, ce qui m’étonne le plus, c’est tout le temps qu’ils mettent, dès que ça va un peu mal, à se regarder le nombril, au lieu de regarder les autres, au lieu de voir les problèmes des autres…

Vous comprenez, j’hésite, je me suis peut-être trompé. Si c’était à recommencer, si je pouvais faire un rappel général comme les grandes compagnies de voitures, si ce n’était pas trop de tout recommencer, je le leur placerais en plein milieu du front… Comme cela, au moins ils seraient bien obligés de regarder le nombril des autres…

 

 

 

Barbecue paroissial à Slins

 

La fabrique d’église de Saint-Martin à Slins vous invite au barbecue paroissial qui aura lieu le 3 mai 2009. Trois temps forts jalonnent cette journée :

·  10h30 : messe en l’église de Slins animée musicalement par la chorale de Thierry Binot;

·  11h45 : barbecue sous chapiteau à hauteur du Hall omnisports (adul-tes 10 euros, pain-saucisse 2,50 euros);

·  14h-17h : animations scoutes pour les jeunes sur le thème « A la découverte de mon village » : ferme pédagogique, jeu de l’oie, parcours agilité-rapidité, format 12-15, etc.

 

Infos et réservations chez Patrice Gourmet au 04/254.28.87 ou Jean-François Hocks au 04/278.90.79.

 

 

Procession et fête de saint Servais à Lantin

 

Le 17 mai, la communauté chrétienne de Lantin fêtera son patron, saint Servais, par une messe festive à 10 h, suivie de la procession. Un apéritif sera offert à l’issue de celle-ci. Egalement au programme : un barbecue sous chapiteau (à proximité de l’église) au profit des œuvres de la communauté paroissiale locale, qui permettra aux Lantinoises et aux Lantinois d’accueillir leurs invités et amis au centre du village dans un cadre agréable pour une après-midi conviviale. Pour plus de renseignements et la réservation du repas, s’adresser à Johann Mockels, tél. 04/246.26.69 (après 18 h). Invitation cordiale à toutes et à tous !

 

 

Ascension : Nous pouvons le retrouver

 

Combien de fois ont-ils ri ? « Alors ton Jésus, il se prend pour une fusée ? » Ils n’ont pas voulu lire le texte biblique de l’Ascension de Jésus avec leur intelligence. Les hommes du premier siècle pensaient en hommes du premier siècle. Pour eux, la terre était au centre, et sept cieux l’entouraient. Le septième, le plus haut, était celui de Dieu. Nous avons appris que le monde est fait autrement : l’essentiel n’est pas dans un décollage ! Si ce texte a été conservé, c’est qu’avec sagesse, il nous dit que désormais, revenu de la mort, tout entier âme et corps, mais corps nouveau, pour un homme nouveau, le Christ habite en Dieu autant que Jésus habitait parmi nous. Pourquoi cherchons-nous dans la mort celui qui est la Vie ? Nous pouvons le retrouver, le rejoindre, partout où une petite étincelle de Dieu brille dans la nuit.

 

Jean Devriendt

 

 

 

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