Edito : Le Jeûne, pratique dépassée?
RCF-Liège, la radio dans l’âme, enfin captable chez nous !
Le Saint du mois : Patrick (385-461) -
Bonne Nouvelle de la solidarité selon la Saint-Vincent-de-Paul
Autres idées pour se former pendant le Carême
« Espaces Musique » vous propose un moment musical exceptionnel
La grâce pour lutter contre nos démons
« La démarche du jeûne défie le principe même de nos sociétés de consommation où tout problème semble se régler par des produits ou des services interposés. Le jeûne remet en question de manière on ne peut plus radicale le fonctionnement de nos sociétés : augmenter la qualité de vie par une privation alimentaire. »
Ronald Harri Wettstein
La pratique du jeûne demeure synonyme de prescriptions contraignantes et de privation. Pourtant, longtemps délaissée, elle est toujours pratiquée par des chrétiens convaincus, notamment pendant le Carême, mais aussi par des non croyants. Quel sens peut-on alors donner au jeûne ? Qu'apporte-t-il ?
Le jeûne est la privation volontaire de nourriture, à certaines périodes de la vie ou à plus long terme. Mais il peut aussi prendre d’autres formes : renoncement volontaire à certaines pratiques qui procurent un certain plaisir (fumer, TV, ordinateur…) mais peuvent aussi rendre dépendant.
Quel est le sens du jeûne pour les chrétiens ? On ne jeûne pas pour jeûner. Le jeûne des chrétiens est une ouverture à une autre réalité que celle des besoins physiologiques et matériels. En étant détaché de cette préoccupation de nourriture, le jeûneur peut davantage se tourner vers Dieu. Il se purifie le corps et se libère l'esprit pour vivre autre chose. « Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4, 4)
Il y a aussi un effet de libération intérieure : quand on passe une semaine au désert (comme j’ai pu le faire il y a deux ans), on réapprend à distinguer l’essentiel de l’accessoire, et on peut prendre conscience de ce qui nous tient captifs intérieurement.
Ces privations, alimentaire ou autre, quelle que soit la forme choisie, ne trouvent leur équilibre que si elles sont reliées à deux autres pratiques :
· Le partage, l'accueil et la solidarité : pour créer le lien avec les autres, surtout les plus pauvres.
· La prière : pour mettre en rapport avec Dieu. Le jeûne permet de rechercher Dieu et de redynamiser la foi.
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Au moment où je vous écris ces lignes, je ne sais pas encore quel « jeûne » je choisirai cette année pour le Carême. Mais je pense que les choses dans notre vie qui nous empêchent d’être vraiment libres et sereins ne manquent pas. Bon choix !
Ralph Schmeder, curé
En cette période de Carême, j’ai envie de vous imposer une « pénitence » particulière qui se révélera vite être un vrai plaisir pour les oreilles et les cœurs: écouter tous les jours les programmes de la Radio Chrétienne Francophone de Liège. Grâce à une nouvelle fréquence (le 93.8 FM) et des changements techniques (déplacement de l’antenne), RCF-Liège couvre, depuis un mois environ, aussi notre Unité pastorale.
RCF est une radio généraliste, avec un regard chrétien sur les événements. Tous les domaines de la vie en société sont abordés dans les reportages, entretiens, magazines et informations. Le fait religieux y a évidemment une place de choix.
Le studio de Liège fait partie de la grande famille des 62 RCF en France et en Belgique (à Bruxelles, Namur, Brabant wallon et Bastogne). A l’heure actuelle, les émissions régionales vont de 9h00 du matin à 19h15 du soir (samedi de 10 à 12 h). En dehors de cette programmation belge et liégeoise, vous pourrez suivre les émissions proposées par le serveur français.
RCF-Liège n’est une radio ni ringarde ni d’amateurs. Vous y trouverez une information de qualité, malgré un budget de fonctionnement très limité. Des grilles de programmes se trouvent exposés dans nos églises. Prenez et essayez, vous ne serez pas déçus ! Vous pouvez aussi aller voir le site internet www.rcfliege.be ou téléphoner au 04/237.00.71. Et le plus important : RCF a fait le choix de renoncer à toute publicité commerciale; la survie de la radio dépend de la générosité financière des auditeurs. Merci à vous d’y contribuer par un don !
R.S., rédacteur en chef
C'est pendant le règne du premier empereur romain Auguste que naît un certain Saül (nom signifiant "demandé") entre 5 et 10 après J-C. C'est la ville de Tarse (Turquie orientale) qui a l'honneur de recevoir ce petit (« paulus ») bonhomme de souche hébraïque, mais en même temps citoyen romain, ce qui lui octroie certains droits au plan social.
Il sera homme de la Loi juive en fréquentant l'école du rabbin Gamaliel. Il apprendra le métier de tisserand de toile de tente. Sa rigueur lui vaudra d'être un opposant farouche à ceux qui suivent la « Voie », l'enseignement de Jésus. Etienne, un disciple, en fera les frais par lapidation (voir Actes des Apôtres 7,8 - 8,1). Saül poursuivra sa chasse des nouveaux chrétiens avec un acharnement logique selon sa conviction, excessif selon les victimes.
Puis arrive l'événement de Damas : la lumière, l'aveuglement, le retournement... de la vie. Sa fougue, son zèle se transforment : de persécuteur, il devient plus tard, persécuté par les autorités juive et romaine. A Jérusalem, il se forme à la Voie nouvelle auprès des premiers piliers du christianisme.
Prédicateur infatigable, parlant araméen, grec, connaissant l'hébreu, il est un instrument de choix auprès des populations « païennes ». Il va parcourir un territoire allant d'Israël à l'Espagne en passant par la Grèce, l'Italie, Chypre, Malte... Nous le retrouvons dans quelques villes et régions : Antioche (de Syrie, de Pisidie), Iconium, Lystres, Serbie, Lycaonie, Phrygie, Galatie (Turquie), Macédoine, Athènes, Thessalonique. Ephèse, Corinthe, Milet…
Vers l’an 58, Paul (c'est son nouveau nom) est arrêté pour désordre public, ce qui lui vaut la prison. Comme citoyen romain, il a le droit d'être jugé par l'empereur de Rome, Néron (54-68) ; il est emmené à Rome. Il est libéré en 63. Il se rend alors probablement en Espagne.
Une seconde captivité lui vaut la décapitation en 67, à Rome. Paul, « l'apôtre des Gentils » (les païens), nous a laissé une copieuse littérature, dense, vive, résumant l'acte rédempteur de Jésus, fondement de notre Foi.
Ernest Roskam
Fête le 15 mars.
Patrice, ou Patrick (Patricius) est né vers 385 au pays de Galles dans une famille anglo-romaine chrétienne. Son père, le décurion Calpurnius, y possédait une ferme. C’est là qu’à l’âge de 16 ans, Patrice fut enlevé par des pirates scots qui le vendirent comme esclave en Irlande à un maître paysan. On lui fit garder des troupeaux de porcs sur les pentes d’une montagne: cela lui permettait de prier et de méditer.
Il parvint à s’enfuir six ans plus tard et à rentrer chez ses parents. Mais une vision le persuada qu’il devait retourner en Irlande convertir ce pays pétri de paganisme.
Pour se préparer à cette mission, il se rendit en Gaule, principalement à Lérins, puis auprès de saint Germain d’Auxerre, devint diacre puis évêque. Toute sa vie fut ensuite consacrée à la christianisation en profondeur des Irlandais. Il sillonna tout le pays, prêchant, enseignant, construisant églises, monastères et écoles. Il était réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté. Il quitta ce monde vers 461 après avoir accompli, grâce à Dieu, une extraordinaire mission.
Apôtre de l’Irlande, saint Patrick demeure pour ses habitants le plus grand saint; ils ont fait de sa fête une solennité nationale.
L’équipe « Communication » de notre U.P. prépare actuellement un guide de l’Unité Pastorale dont la parution est prévue en septembre 2009. Réalisé avec des moyens professionnels, il donnera toutes les informations nécessaires pour connaître la vie et les structures paroissiales dans nos 12 communautés. Il sera distribué en toutes-boîtes dès la rentrée.
Nous avons décidé qu’une partie des frais serait couverte par des encarts publicitaires. Si l’un de nos lecteurs, en fonction de relations privilégiées avec certains commerçants de la région, pouvait trouver une publicité, qu’il se fasse connaître au secrétariat, qui peut communiquer les détails...
Mardi, 8h30 : la neige, moins 9° C, qu’importe, on se secoue et on se dépêche. Vite, vite au presbytère St Léon, une petite tasse de café et, zou, on se met au travail. L’une prépare les caisses, l’autre y dépose les vivres non périssables, une autre encore s’occupe du triage des vêtements.
Mais voici que, déjà, une voiture s’annonce : C’est le premier chargement de chez Delhaize (il faut savoir que cette supérette nous donne les invendus du jour avant) : on décharge pain, pommes de terre et ce qui s’y trouve. Avant même que ce déchargement soit terminé, voici une deuxième voiture, elle amène le périssable : Œufs, lait, margarine viande et tout et tout. A peine déchargée, la première voiture repart pour un second chargement Delhaize.
Maintenant, le presbytère bourdonne comme un ruche, toutes se précipitent à la cuisine pour trier : fruits, pain, etc. Que peut-on conserver, que doit-on donner de suite, qu’est-ce qui est immangeable ? Et le ballet continue : remplir les caisses en fonction de la situation de famille : celui-ci ne mange pas de poisson, ceux-là pas de porc, l’autre ne veut que du poisson, les enfants ceci…et ainsi de suite, il faut les connaître nos clients !
Enfin, il est presque midi ! Un petit repos, une tartine vite faite et on se précipite à nouveau au presbytère. Il faut y être impérativement pour 13h45, car les premiers clients arrivent à 14 h. Petits bonjours, petits papotages, comment allez-vous, chaque client possède son interlocutrice favorite et lui parle plus ou moins longuement. Au moment de partir, chaque client reçoit qui sa viande, qui son poisson sorti au dernier moment du frigo ou du congel.
Entre temps, nous avons aussi reçu de nouveaux clients qui nous sont envoyés par le CPAS, ou autre. 16 h. OUF, fini, on se retire dans la cuisine où Alberte nous a préparé « on spitant cafè ». Les nerfs se détendent, les blagues et les bons mots fusent. 16 h 30, nous nous séparons, c’est que maintenant il faut préparer le souper de la famille.
Voilà le programme de la journée la plus remplie pour la Saint-Vincent-de-Paul Rocourt. Il y en a d’autres dans la semaine, mais c’est quand même plus cool. J’ai oublié une chose : toute personne qui se présente, quelle que soit sa couleur de peau ou sa religion est reçue et aidée. Si certaines personnes se présentent et qu’elles ne font pas partie de nos deux paroisses, elles reçoivent quand même un gros colis d’urgence, puis nous les aiguillons vers le curé de la paroisse dont elles dépendent.
Trois raisons à cela :
- Presbytère trop petit ;
- Trop peu de volontaires (la plus jeune à 62 ans) ;
- Et surtout, les sous, il en faut beaucoup, beaucoup !!!
Le Cosaque
St Vincent de Paul Rocourt, rue des Héros 34, Rocourt, le mardi de 14 à 16 h.
Tél : 04/263.84.75 ou 0487/47.54.64 ; mail : stvincentdepaul.rocourt@gmail.com.
Compte 310-0359339-40 avec communication « Rocourt 175 »
(attestation fiscale envoyée pour les dons d’au moins 30 € sur l’année).
14 mars de 9h30 à 12h au séminaire de Liège, rue des Prémontrés 40 à 4000 Liège : conférence par Jean-Louis Mullenders « La Célébration de la Foi avec les malades. Le rôle des laïcs ? ». Cette conférence s’adresse prioritairement aux visiteurs de malades.
14 et 15 mars de 9h15 à 16h30 à Ans (salle Saint-Vincent) : deux journées de catéchèse d’adultes « La Passion selon saint Jean » avec l’abbé Lambert Malbrouck et Chantal Pirard, assistante paroissiale dans notre doyenné. Infos et inscriptions au 0478/278.360.
25 mars à 20h à Ans (salle Saint-Vincent) : conférence par le Père R. Devillers, dominicain : « Paul, fondateur de paroisses ».
Et si vous voulez assister à une méditation sur la Passion, ne manquez pas « L’Amour crucifié » de Jean-Michel di Falco. Il s’agit de regards d’hommes d’hier et d’aujourd’hui sur la vie de Jésus, dits par Marie-Claire Boly, comédienne professionnelle, avec une mise en scène d’Olga Xanthopoulo. Où? A l’église Saint Remy d’Alleur. Quand ? Les mercredi 11/3 à 20 h.
L’école de Voroux, sensible « au prochain ». L’année scolaire est rythmée par les fêtes religieuses, par ses repas/spectacles, par ses actions menées envers l’autre… Chaque semaine, l’école est interpellée par des organismes humanitaires ou autre afin que notre établissement participe à la vente de chocolats, cartes, bics… Il faut faire des choix. Quels sont-ils ?
Outre notre tombola (l’école doit chercher par elle-même à financer ses propres projets, ses rénovations, …),
· les classes du cycle 5-8 vont à la rencontre des personnes âgées à leur domicile ainsi que lors de la fête de Noël au Cercle St Léon de Rocourt. A la même période, les élèves récoltent des vivres non périssables en faveur de la paroisse de Rocourt;
· aux mois de novembre et décembre, des jouets sont rassemblés. Ils feront le bonheur de familles défavorisées qui ne peuvent offrir une Saint-Nicolas à leur(s) enfant(s);
· en 5ème, ce sont des livres et des BD qui ont connu une seconde vie;
· janvier, les élèves du cycle 10-12 ont l’occasion de visionner un reportage de la Fondation Damien et de vendre les pochettes de marqueurs ; opération qui remporte un vif succès;
· depuis une vingtaine d’années, l’école accueille des élèves atteints de déficience auditive. Consciente des besoins spécifiques et coûteux qui leur manquent, tout naturellement, l’école s’associe à l’action « souris ». Là aussi, ce sont des centaines de boîtes qui sont vendues en quelques jours;
· Carême rime avec jeux, actions menées au sein de l’école pour récolter des sous, mais en plus rencontrer et/ou s’informer où va l’argent concrètement, ce qui est mené là-bas, dans un autre continent. Cette année, ce sont deux anciens élèves qui bénéficieront de notre soutien. Tous les deux mènent avec leur école un projet humanitaire en Inde : la construction de classes pour des enfants faisant partie des « intouchables », aménagement d’un dispensaire…
A vot’ bon cœur, Msieu’, dam’ !
Ecole de l’Enfant Jésus de Voroux-lez-Liers
Marc Simons, directeur
Tout au long de l’année, le Saint Sacrement est vénéré dans le diocèse. Chaque paroisse et chacune des communautés religieuses ont ainsi leur jour d’adoration.
Pour la paroisse de Voroux, cette adoration aura lieu le lundi 9 mars dans la chapelle de la clinique : à 14h, célébration de l’eucharistie suivie de l’adoration jusque 17h.
Pour la 25e fois, entre le 1er mars et le 15 avril, l’Asbl « Les Trois Tournesols » organise l’opération Œufs de Pâques en faveur de l’hébergement permanent de personnes handicapées mentales adultes à la communauté de l’Arche d’Aywaille. La maison se compose de deux foyers à dimension familiale hébergeant l’un huit, l’autre sept personnes handicapées et le personnel d’encadrement. Elle ne bénéficie d’aucun subside.
L’Asbl sollicite donc votre collaboration et espère que certains d’entre vous auront quelques heures à consacrer à la vente d’œufs, dans leur milieu de travail, dans le village ou le quartier, en famille, dans les écoles, à la sortie des messes etc. Il s’agit d’œufs durs colorés et d’œufs en chocolat artisanal de haute qualité.
Pour plus de renseignements, prenez contact avec Thérèse-Marie Thielens Wachel au 04/226.36.97, avant le 16 mars.
8 mars à 10 h à Villers, messe avec les enfants de la Profession de Foi. Après la messe : mini conférence « La Bible, quelle drôle d’affaire », avec Olivier Windels.
18 mars à 20 h à Wihogne (salle Ste-Thérèse) : conseil pastoral de l’UP.
le dimanche 29 mars à 16 heures à l’église Saint-Joseph de Rocourt
Concert de violon et piano
par Véronique BOGAERTS
et Jean-Claude VANDEN EYNDEN,
Lauréats du concours Reine Elisabeth
avec des œuvres de Schubert, Brahms…
Entrée : adultes 10 euros (8 euros en prévente),
étudiants 8 euros (ou 6); enfants: 3 euros (ou 2,50).
Pas la peine d’aller sur l’Ile de la Tentation de la réalité show ! Les grandes tentations d’orgueil, de désir de possession ou de pouvoir… ne viennent pas des autres ou du contact avec eux. Ce sont nos démons intérieurs.
Pour les combattre, Jésus nous enseigne que seul le retrait du monde permet de les mettre à nu. Alors, avec la grâce de Dieu, on pourra leur faire face.
Ben