Nouvelles des Douze  n° 27

Nouvelles des Douze  n° 27. 1

Editorial : 1

Pauvreté aux mille visages… Solidarités multiples. 1

Célébrations d’entrée en Carême dans l’Unité Pastorale. 2

Le Mercredi des Cendres (25 février) 2

Nous avons besoin de vos informations ! 2

Les religieuses de Rocourt et la Maternité Saint Vincent (suite) 2

Cathobel - L'Église de Belgique vous informe « on-line » chaque jour 3

Echos du dernier Conseil Pastoral de l’UP Les Douze. 3

Un peu d’humour : Prières d’enfants….. 4

Une naissance en prison ou Une messe de Noël pas comme les autres... 5

Où va l’Eglise ? Confessions d’un cardinal 6

Le Saint du mois : Saint Valentin (14 février) 6

Entrée en Carême : Que la flamme jaillisse ! 7

 Editorial :

Pauvreté aux mille visages… Solidarités multiples

 

Lorsque nos responsables diocésains, avec en première ligne notre évêque Aloys Jousten, ont proposé la relance des communautés chrétiennes locales, au travers des Unités Pastorales, ils ont, d'entrée de jeu, prévu la prise en charge de ces communautés et leur animation par un groupe de laïcs. Ceux-ci seraient attentifs à la vitalité de leur communauté locale au travers d'une vie de foi « réanimée » au travers de la liturgie, de la prière… et de la solidarité vis-à-vis des pauvres.

 

Pauvreté matérielle et morale souvent cachée. Tellement bien cachée qu'il nous arrive, à vous comme à moi, de passer sans rien voir. Ce n'est pas mauvaise volonté ou indifférence, mais souvent ignorance de tout ce qui peut se passer derrière les façades des maisons de nos quartiers. En plus, nous partagions peut-être ce sentiment que dans nos communautés « rurales », la pauvreté était sans doute absente.

 

Voici quelques semaines, nous avons été alertés par la Saint Vincent de Paul de Herstal (« La Cordée ») de demandes urgentes de dépannage alimentaire (la faim!). En ces temps plus difficiles, cela ne doit pas nous étonner. Familles éclatées où le papa ou la maman se retrouve seul(e) avec des enfants, sans revenus suffisants. Les CPAS sont débordés... Des bénévoles se mobilisent à la Saint Vincent de Paul de Rocourt comme à la Cordée, citée ci-dessus. Eux aussi sont dépassés par les demandes qui se multiplient et n'arrivent plus à répondre à toutes les attentes, surtout celles venant de villages extérieurs au territoire qu'ils ont l'habitude de couvrir.

 

Le temps est venu, nous le souhaitons, pour réfléchir en communauté locale ou en Unité pastorale sur les multiples solidarités que nous pourrions mettre en oeuvre. Des choses simples à faire, une disponibilité, un coup de main - que sais-je? Je sais que pas mal de gens sont engagés sur ces chemins de « solidarités », parfois quotidiennes et d'aspect banal. Mais les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières?

 

Je voudrais insister, en finale, sur le fait que la misère n'est pas que matérielle. La souffrance, le déracinement, la solitude… Un peu de chaleur humaine, un peu d'espérance rendue...: joie partagée!

 

Luc Lhoest, curé de l’Unité Pastorale

 

 

Célébrations d’entrée en Carême dans l’Unité Pastorale

Le Mercredi des Cendres (25 février)

 

A 9h00 :          célébration des Cendres à la Clinique St Vincent.

A 18h30 :        célébration des Cendres à l’église de Fexhe-Slins.

A 18h30 :        célébration des Cendres à l’église de Liers.

A 19h00 :        célébration des Cendres à l'église St Servais de Lantin.

A 19h00 :          célébration des Cendres à l’église St Léon de Rocourt.

A 19h30 :          célébration des Cendres à l’église de Villers-St-Siméon.

 

Le Carême est un temps idéal pour vivre des temps de prière plus fréquents et plus intenses. Et si nous assistions plus souvent à une messe en semaine dans un des villages ? Renseignez-vous auprès d’un prêtre ou téléphonez au secrétariat !

 

Retenez déjà quelques rendez-vous importants pendant le Carême. Une célébration pénitentielle avec absolution aura lieu en lien avec la messe de 10h30 le dimanche 1er mars (1er Dimanche de Carême) à l’église de Liers. Une autre célébration communautaire est prévue le jeudi 2 avril à 19 h à l’église de Juprelle.

 

En ce qui concerne notre action de solidarité pendant le Carême, nous vous invitons le samedi 14 mars à Wihogne. Après la messe à 17h30, souper à la salle des « Hayettes », avec le témoignage d’un spécialiste du Tiers-Monde. Plus de précisions à ce sujet dans le prochain numéro des « Nouvelles des Douze » !

 

Nous avons besoin de vos informations !

 

Quelque chose se passe dans votre communauté ? Vous avez vécu

quelque chose qui vaut la peine d’être partagé avec d’autres ?

N’hésitez pas à nous envoyer vos informations et récits. Cette revue est faite pour être un organe de communication. Au lieu d’être lecteur et consommateur, devenez acteur de la vitalité de notre UP !

 

Les religieuses de Rocourt et la Maternité Saint Vincent (suite)

 

Hier maternité, 'Saint Vincent' est aujourd'hui hôpital pour femmes et hommes, avec la plupart des services d'un hôpital général. Mais pouvons-nous garder le silence sur tout le bien humain et spirituel dispensé au travers de la présence de la communauté religieuse dans ce que l'on appelle encore aujourd'hui volontiers, 'la maternité Saint Vincent' ? Le travail, la compétence et le dévouement des religieuses durant 80 années ont permis de se développer chez nous ce centre hospitalier chrétien (C.H.C.).

 

La plupart des religieuses de la congrégation sont passées par Rocourt entre 1950 et 1980. Certaines années, elles furent plus de 30. Au total, ce sont 108 sœurs qui ont servi à Rocourt pour un court ou un long séjour, certaines même plus de 50 ans.

 

D'aucunes sont mieux connues... Mère Loyola qui y fêta ses 100 ans, Mère Hugo qui, durant 50 ans, a fait partie de la communauté religieuse de Rocourt, sœur Béga, la réputée sage-femme, les sœurs Bertilia et Clotilde qui, durant plus de 60 ans, servaient dans la cuisine et préparaient les goûters lors des baptêmes, sœur Anaïs et son vélo, et sœur Astrid qui, très jeune, nous quitta, regrettée de tous.

 

Et le cimetière de Rocourt porte sur la pierre du tombeau de la communauté les noms de toutes celles qui sont décédées chez nous après s'être dévouées au service des patients de la clinique. La communauté de Voroux doit un merci tout spécial à cette communauté. C'est que, par deux fois, de 1956 à 1959, et depuis bientôt 8 ans, faute de sécurité dans notre église, nous assurons les célébrations liturgiques dans la chapelle de Saint Vincent.

 

C'est dans un bâtiment de l'ASBL de la communauté, 'le Pivert', que, pendant bien des années, les jeunes du Patro ont trouvé refuge, et c'est dans les bâtiments de la clinique que, durant les deux guerres, l'école de Voroux put à certains moments poursuivre ses activités.

 

Et laissons parler notre cœur... C'est dans les murs de la vieille ferme de la clinique que, pendant plusieurs années, de 1861 à 1867, les Voroutois ont eu leur troisième chapelle, avant la construction de leur église. Et c'est sur un coin de ses terres confié à la paroisse, que le calvaire protège nos allées et venues.

 

Merci aux religieuses de la clinique pour tout cela.

Père Joseph Roulling

 

 

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Echos du dernier Conseil Pastoral de l’UP Les Douze

 

Le 14 janvier dernier, les représentants des différentes communautés de notre Unité Pastorale se sont réunis pour la 15e fois à la salle Astérix de Liers. Un programme bien chargé était à l’ordre du jour.

 

1. Bilan du temps de l’Avent et de Noël.

De nombreuses activités ont eu lieu pendant cette période, qui montrent la vitalité de nos communautés :

·       Matinée d’entrée en Avent avec plus de 100 enfants de la catéchèse de profession de foi : une expérience inoubliable qui encourage les catéchistes à continuer l’aventure des manifestations communes.

·       Participation de notre UP au marché de Noël à Slins : il est important que les chrétiens soient présents sur la « place publique », mais le bilan chiffré est difficile à établir. Il faut peut-être revoir l’organisation et la présentation…

·       Beaux témoignages sur la campagne d’Avent de « Vivre Ensemble » dans certains villages.

·       De belles célébrations de Noël un peu partout…

·       Participation d’une quinzaine de Lantinois à la messe de Noël à la prison : voir l’article d’un détenu p. 8 et 9.

 

2. Projets pour le Carême

L’assemblée accepte de prévoir de nouveau une soirée de témoignages sur le tiers-monde avec messe et souper, cette année à Wihogne (voir p. 3), des mini conférences d’Olivier Windels sur la vie et les lettres de saint Paul (8 et 22 mars) et des célébrations pénitentielles (voir p. 3).

 

3. Projets pour 2009

Cette année, nous voulons insister plus sur la mission caritative de nos communautés, en commençant par les personnes âgées. Une conférence sur les maisons de repos est prévue fin avril.

Mais un accent particulier sera mis sur le souci des pauvres. Comment arriver à créer des structures comparables à ce qui existe déjà à Rocourt avec la société Saint-Vincent-de-Paul ? Faut-il collaborer avec les CPAS locaux, créer des cellules pour récolter et distribuer des fonds et des vivres? Qui serait prêt à s’engager aux service des plus pauvres, surtout en cette période de crise générale ?

 

4. Dates à retenir:

·      La prochaine messe à vélo aura lieu le dimanche 21 juin.

·      Une matinée de rentrée 2009-2010 est fixée au 4 octobre.

·       

 

Un peu d’humour : Prières d’enfants…

 

Cher Dieu, es-tu vraiment invisible ou est-ce juste un tour de magie ?

 

Cher Dieu, as-tu fait exprès de faire les girafes comme cela

ou était-ce un accident ?

 

Cher Dieu, au lieu de laisser les gens mourir et devoir en faire

de nouveaux, pourquoi ne gardes-tu pas ceux que tu as maintenant ?

 

Cher Dieu, merci pour le petit frère,

mais j’avais prié pour avoir un chiot.

 

Cher Dieu, je veux être exactement comme mon papa

quand je serais grand, mais pas si poilu.

 

Cher Dieu, je passe mon temps à attendre le printemps,

mais il n’arrive pas. N’oublie pas !

 

Cher Dieu, tu n’as pas besoin de t’inquiéter à mon sujet.

Je regarde toujours à droite et à gauche avant de traverser.

 

Cher Dieu, je parie que c’est plutôt dur pour toi d’aimer tous les gens du monde entier. On n’est que quatre chez moi et je n’y arrive jamais.

 

Cher Dieu, si tu regardes pendant l’église dimanche,

je te montrerai mes nouvelles chaussures.

 

Cher Dieu, j’aimerais vivre 900 ans comme les gens dans la Bible.

Tendrement !

 

Cher Dieu, nous avons lu que

Thomas Edison a fait la lumière.

Mais au catéchisme, ils ont dit

que c’était toi. Alors, je parie

qu’il a chipé ton idée. Sincèrement !

 

Cher Dieu, je ne crois pas que

quiconque pourrait être un meilleur Dieu. Et je veux que tu saches

que je ne dis pas cela seulement parce que tu es Dieu...

 

Une naissance en prison ou Une messe de Noël pas comme les autres...

 

Le 21 décembre dernier, une quinzaine de Lantinois ont eu l’occasion de célébrer Noël à la prison de Lantin, à l’invitation de l’aumônerie catholique. Une expérience inoubliable, comme le montre aussi le petit récit d’un détenu que nous vous invitons à découvrir.

 

En guise d’introduction, il faut savoir que la vie à la prison est synonyme de tristesse, de grisaille, d’humiliation, de déchéance, de soumission, de perte d’identité et d’amour propre, de disparition des amis, de dislocation de la famille, de souffrance, de mort…

 

Les célébrations eucharistiques sont pour nous, prisonniers, une ouverture vers l’extérieur, la preuve que nous existons et que nous avons encore de la valeur pour d’autres, pour Lui. C’est le rappel que nous faisons encore partie d’une communauté, donc que nous vivons encore.

 

Pour nous tous, Noël nous fait évoquer la famille, la joie, la fête, l’amour, la lumière, la chaleur, la convivialité, la nativité, etc. Mais pour nous prisonniers, Noël, c’est surtout un mauvais moment associant la solitude, la tristesse, l’ennui, l’oubli, etc. C’est encore un jour plus dur que les autres.

 

La célébration de Noël à la prison est donc attendue avec beaucoup d’impatience, puisque c’est à la fois une messe qui nous rappelle que nous existons dans une communauté et parce que c’est la fête, la convivialité, à un moment si difficile pour nous. Quelle joie de voir des visages « normaux » d’hommes et de femmes « normaux », habillés « normalement » ! Pendant ce moment, nous avons l’impression d’être réellement à l’église au sein de notre Eglise.

 

Au début, un peu d’appréhension est ressentie, de part et d’autre. Comment vont-il nous juger ? Oseront-ils nous parler ? De quoi allons-nous discuter ? Que vont-ils penser de nous ?…

 

Mais lors des chants, nous nous rendons compte, brutalement, qu’il existe des voix féminines, qu’il y a des gens qui chantent juste… Pendant la messe, nous devons ronger nos freins, car parler pendant le sermon est mal vu. C’est une belle célébration, très chaleureuse.

 

Après la messe, lors de la collation, aimablement apportée par nos invités, nous avons alors tant de choses à dire, à échanger, avec nos visiteurs curieux de découvrir la vie carcérale. Pourquoi ne sommes nous pas habillés en orange comme à la télévision ? Que mangeons-nous ? Combien sommes-nous dans la prison ? Quelle est la grandeur de notre cellule ? Que faisons-nous de nos journées ? Existe-t-il de la violence ? Est-ce vrai ce que l’on dit à propos des douches et de la savonnette ? Pourquoi êtes-vous là ? Quelle est votre histoire ?

 

La glace est tellement vite brisée que, au moment de l’« au revoir », arrivé beaucoup trop vite, quelques bisous fraternels sont donnés et quelques adresses échangées. On a même dit que des vœux épistolaires ont été envoyés par la suite, le début de nouvelles relations.

 

Quel merveilleux souvenir, quel cadeau que cette célébration de Noël à Lantin ! Grâce à cette réunion, comme par magie, un mauvais moment s’est transformé en un moment fort. A répéter !

 

Un tout grand merci à nos visiteurs. Il sont évidement encore les bienvenus ! Tous nos vœux de bonne et heureuse année à tous.

 

Un Détenu

 

L’avis du pape

 

La tradition spirituelle de l'Église, se fondant sur une parole précise du Christ (cf. Mt 25, 36), a reconnu dans la visite aux prisonniers l'une des œuvres de miséricorde corporelle. Les personnes qui se trouvent dans cette situation ont particulièrement besoin d'être visitées par le Seigneur lui-même dans le sacrement de l'Eucharistie. Faire l'expérience de la proximité de la communauté ecclésiale, participer à l'Eucharistie et recevoir la sainte Communion dans une période de la vie si particulière et si douloureuse peut certainement contribuer à la qualité de son propre cheminement de foi et favoriser la pleine réinsertion sociale de la personne.

 

Exhortation apostolique Sacramentum caritatis

du pape Benoît XV (février 2007)

 

Où va l’Eglise ? Confessions d’un cardinal

 

Le 15 janvier dernier, le cardinal Danneels, primat de Belgique, était l’invité des Grandes Conférences Liégeoises. Devant une assemblée d’environ 1.250 personnes, il a évoqué les principaux défis pour l’Eglise au 21e siècle. Pierre Dehasse vous propose quelques échos de cette soirée. Il s’agit seulement de quelques phrases marquantes. Le résumé complet peut être consulté sur notre site http://lesdouze.be.

 

… L’Eglise est en crise. Oui, bien sûr, elle est en crise depuis sa fondation et elle subit le sort de son fondateur qui a été cloué sur une croix. Deux images apparaissant pour parler des espoirs qui côtoient les revers. « La prairie est jaunie mais on y voit des touffes d’herbes vertes » et « Quand un nuage passe devant le soleil, il a souvent une frange lumineuse » ...

 

… L’homme moderne a des difficultés à appréhender la réalité du monde invisible. Auparavant, cela allait de soi, mais depuis l’affaire Galilée et les Lumières, l’homme ne comprend plus que ce qu’il touche ou ce qu’il voit…

 

… Tout en étant bon voisin, tolérant avec toutes les convictions, notamment l’islam et le bouddhisme, le chrétien doit présenter le Christ comme unique médiateur. Mais la conviction ambiante la plus fréquente est que toutes les religions se valent...

 

… Il y a un fossé grandissant entre la vie organisée par l’Etat et les conceptions des citoyens. La loi semble de plus en plus le résultat d’intérêts divergents sans consensus sur un fondement. Or il y a nécessité d’avoir des valeurs fondamentales, principalement dans l’éducation, de l’école maternelle à l’université. Ici, l’Eglise a un rôle à jouer. Elle ne concerne pas seulement la vie privée des croyants, elle pousse à des œuvres, à la création d’associations, à des communautés visibles, à des gestes publics….

 

Texte complet sur le blog parcours de foi.

 

 

 

Le Saint du mois : Saint Valentin (14 février)

 

14 février : les amoureux connaissent bien cette date. D’ailleurs, les commerces de toutes sortes nous le rappellent et nous invitent à acheter des cœurs en chocolat, des fleurs, des bijoux ou d’autres objets susceptibles d’exprimer notre amour pour le (ou la) bien-aimé(e). Derrière cette attitude consommatrice - c’est du même genre que le Père Noël - se cachent néanmoins des origines religieuses et chrétiennes.

 

Pour cela, il faut remonter à l’Antiquité romaine.      Qui était-il ce Saint, promu protecteur des amoureux ? Le premier Valentin connu était prêtre romain du 3e siècle et a été martyrisé sous l'empereur Aurélien en 270. Un autre Valentin connu était évêque de Terni, du côté de Rome en Ombrie, martyrisé et décapité à Rome en 273, sous l’empereur romain Claude II. Avouons qu'il est difficile de savoir, à quelques années près, lequel peut revendiquer d'être notre saint patron. Avouons aussi que le lien entre le saint, prêtre ou évêque vertueux, et la fête aux gros cœurs rouges vifs, n’est pas évident à établir. Pour peu, il y aurait presque autant d’hypothèses qu’il y a de folkloristes qui se sont penchés sur le sujet!

 

Néanmoins, depuis le 17e siècle, un « valentin » est un heureux garçon choisi par une jeune fille. En un mot, le bien-aimé. Valentine est sa version féminine (il s'agit alors d'une martyre du début du 4e siècle et fêtée le 25 juillet). La Saint-Valentin se fête traditionnellement depuis le Moyen-âge en Angleterre et semble-t-il en France, ou une jeune fille choisit son bien-aimé, son « valentin ». Et réciproquement si affinité. On échange des billets doux sur la base « je serai ton Valentin, tu seras ma Valentine ».

 

En France, Saint Valentin est représenté en homme d'église, quelquefois évêque, à la manière de Saint Nicolas. Dans l'Indre, où il existe un village très connu, Saint-Valentin, les timides défilés d'antan ont fait place jusqu'à aujourd'hui à un rassemblement de fiancés international, avec bals, bénédiction, etc. depuis que la Saint-Valentin est devenue "fête des Amoureux" en 1965.

 

 

Entrée en Carême : Que la flamme jaillisse !

 

C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour où Dieu nous entraîne jusqu’au renouveau pascal ! Acceptons d’avancer sur les chemins de la prière, de la conversion et du partage où le Seigneur tout à la fois nous précède et nous accompagne. Sous la cendre de nos vies, découvrons le feu que seul l’amour peut ranimer. Que la flamme jaillisse de nos braises et suscite une vie nouvelle !

 

Mgr Christian Kratz

 

 

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