Nouvelles des Douze  n° 13

 

Nouvelles des Douze  n° 13

Matinée de rentrée

Permis de bâtir ensemble

Journée interculturelle

Plus de 1000 enfants sur le plateau d’Ans

Taizé

Taizé, ça ne se raconte pas 

Vivre et annoncer l’évangile

Lettre pastorale de Mgr Jousten

Matinée de rentrée

Permis de bâtir ensemble

 

Septembre : mois de la rentrée. Comment sera-t-elle? Chaude ou froide, claire ou brouillée, efficace ou chargée, lente ou rapide ? Selon les uns elle sera plutôt difficile, selon d’autres elle s’écoulera normalement. Au fait, et la rentrée avec Dieu ?

Comment allons-nous la vivre cette année ? En confiance et dans l’espoir d’aller plus loin… Dans l’inquiétude des lendemains peu glorieux… Ce qui est sûr, cette année encore, le Seigneur nous accompagnera et nous guidera à travers sa Vigne. Forts de cette conviction et sûrs de notre foi, nous n’avons plus besoin d’avoir peur !

 

Venez donc nous rejoindre à la matinée de rentrée de notre unité pastorale. Le 30 septembre prochain, tous les habitants des 12 communautés (Paifve, Wihogne, Lantin, Rocourt Saint-Joseph et Saint-Léon, Villers-Saint-Syméon, Voroux, Liers, Milmort, Fexhe, Slins et Juprelle) sont invités à se rendre à la salle du basket (Lamotte) à Liers, chaussée Brunehault 668 (face au presbytère) pour commencer ensemble une nouvelle aventure. Vu que la construction de l’Unité Pastorale est loin d’être achevée, nous avons choisi comme titre général à cette matinée : « Permis de bâtir (ensemble) ! »

 

Après le succès de l’an dernier, le programme reste inchangé :

 

·      8h45 :        buffet de petit-déjeuner - PAF :   4 € (adultes) ou 3 € (enfants)

·      10h00 :      jeux « inter-communautés »        pour les 7 à 77 ans, et même     plus. Nous ferons de nouveau     les équipes par villages.

·      11h30 :      messe des familles animée musicalement par la chorale  « Man-Hou ».

 

Journée interculturelle

Plus de 1000 enfants sur le plateau d’Ans

 

Plus de mille enfants ? Non, il ne s’agit pas d’un grand jogging ou d’un rallye monstre. Mais bien de la huitième édition de la Journée Interculturelle proposée annuellement par le service diocésain Missio-Liège. En 2006, elle s’est déroulée à Hannut. Pour 2007, Missio s’est adressé au doyenné d’Ans, plus particulièrement aux paroisses d’Ans et d’Alleur-Loncin ; celles-ci ont répondu oui.

 

Que va-t-il se passer? Le samedi 13 octobre, dès 9 heures, 1200 enfants vont débarquer dans le hall de l’Athénée d’Alleur. Ce sont des enfants de 10 à 12 ans, venus des quatre coins du diocèse. Ils se mettront alors en route et sillonneront le Plateau d’Ans.

 

Chaque groupe sera reçu à six reprises par des personnes d’Ans ou d’ailleurs. Leur rôle sera de faire partager aux enfants une tranche de leur expérience de vie, une parcelle de leurs espérances, un zeste de leur passion ou de leurs engagements. Quelques exemples ? Un artisan retraité évoquera son métier et les efforts qu’il exigeait. Les bénévoles d’un mouvement qui prône le commerce équitable recevront les enfants dans leur boutique. Une dame qui s’occupe de personnes handicapées invitera à franchir l’obstacle des différences. Un ancien du chemin de Saint-Jacques de Compostelle révélera quelques surprises du Camino….

 

Une objection pourrait surgir : « Six exposés, six leçons, ça risque de lasser les enfants. » Or, précisément, il ne s’agit pas d’exposés, encore moins de leçons, mais bien de partages, d’échanges, dans lesquels les enfants seront sollicités. Ils auront droit à la parole et surtout ils pourront être actifs.

 

A 16 heures, la journée s’achèvera par un grand rassemblement dans le Hall des sports d’Alleur. Là-bas, tout ce monde participera à une célébration où la musique et le chant auront une place privilégiée. Monseigneur Jousten, évêque de Liège sera présent.

 

Pareille journée demande une longue préparation ; depuis mars, un groupe de volontaires s’y applique, encadré par Missio-Liège. Plonger 1200 enfants dans un bain contagieux de lucidité et de dynamisme, de tolérance et de générosité, cela n’en vaut-il pas la peine ?

 

Taizé

Taizé, ça ne se raconte pas …

 

4 juillet 2007, 8h00 : départ direction Taizé. Cette année, Olivier réussit un tour de force en emmenant avec lui neuf jeunes (au lieu d’une seule en 2006). Certains se réjouissent, d’autres appréhendent.

 

17h35 : Zut ! On va rater le thé ! Olivier se précipite et nous… on suit.

 

19h00 : Les tentes sont montées, la guitare est déballée, le camping se rassemble. Belges et Français chantent en chœur. Les Polonais nous regardent du coin de l’œil.

 

19h15 : L’heure tant redoutée est arrivée : le souper est servi ! C’est à ce moment qu’on se rappelle les mises en garde des « anciens » : « A Taizé : pain sec, eau ferrugineuse, un soupçon de beurre et le ventre qui gargouille jusqu’au matin ». N’écoutez pas ces oiseaux de mauvais augure : les repas sont très bons (si on oublie le léger arrière goût de produit vaisselle), très équilibrés et permettent de partager de très bons moments.

 

20h15 : Première célébration. Nous pénétrons au cœur même de Taizé. Le lieu où frères et jeunes se retrouvent pour parler, ensemble, à Dieu et ce malgré nos différences de foi, de culture, de langue. Nous apprenons à une vitesse folle des chants en allemand, polonais, espagnol, italien, latin... Au travers de ces sons, de ces voix, de ces mots, c’est tout un monde qui résonne, qui vibre autour de nous.

 

21h15 : Nous avons deux heures pour faire le plus de bruit possible au rythme des guitares et du saxophone. Il est temps de faire la fête : sortez vos chansonniers.

 

23h15 : Go to bed, extinction des feux… Tout le monde est prié de regagner son sac de couchage.

 

La semaine se poursuit. Chaque jour se ressemble mais apporte pourtant son lot de surprises, d’émotions, de réflexions… Jeudi : rencontre entre jeunes autour de frère Maxime et entre Belges autour de frère Nicolas. L’occasion est trop belle : nous en profitons pour faire la pub de notre messe à vélos. Vendredi : on nous propose cette fois de rester 45 minutes en silence. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il est très facile d’effacer tout souci, toute interrogation inutile pour se retrouver face à soi-même. Il est très facile d’écouter sa propre respiration, de détendre chaque fibre de son corps et de laisser vagabonder son esprit. Il est très facile d’écouter sa propre voix…

 

Citons également les très célèbres célébrations du vendredi et du samedi soir qui font revivre aux frères et à leurs « invités » la mort et la résurrection du Christ. Ces deux temps de prière font eux aussi partie de ces moments privilégiés au cours desquels les mots « unis par le même foi » prennent tout leur sens.

 

Samedi après-midi, nous avons la chance de rencontrer plus personnellement le frère Nicolas. Ensemble, nous parlons de la vie de la communauté, nous livrons nos impressions. Bref, le moment est venu de faire le point. Que nous a apporté Taizé ? Qu’allons-nous retenir de Taizé ? Chacun peut répondre de manière très différente à ces deux questions… Certains ramèneront une bonne dizaine de nouvelles adresses e-mail, d’autres des photos et des souvenirs inoubliables… Tous, nous laisserons une part de nos vies, de nos cœurs là-bas et tous nous emporterons ce petit bout de Taizé si indispensable et pourtant si minuscule. Ce petit bout, ce petit rien sera ce grain de sourire, ce soupçon de sagesse, ce chouia de sérénité que nous conserverons précieusement et que nous pourrons ressortir en cas de coup dur, en période de doute.

 

Il est impossible de « raconter » Taizé. Nous pouvons passer chaque seconde, chaque minute en revue mais nous ne pourrons jamais vraiment vous dire ce qu’est Taizé. Taizé est un de ces endroits magiques où chaque seconde se savoure, où chaque minute se ressent, où chaque heure se vit. Taizé est un monde à la fois si loin et si proche de nos vies. Taizé est un sas de sécurité indispensable pour reprendre souffle, pour reprendre vie. Là-bas, « rien vraiment ne change mais tout est différent comme ces festins qu’on mange seul ou en les partageant » (J.-J. Goldman).

 

Dimanche 8 juillet, 12h00 : On s’est dit : « Rendez-vous dans un an, même jour, même heure, même camp… »

 

Fanny Blaffart et Marie-Aline Angillis

au nom du groupe de Taizé.

 

 Vivre et annoncer l’évangile

Lettre pastorale de Mgr Jousten

 

C’est en 2001 que Mgr Aloys Jousten a pris la succession de Mgr Albert Houssiau comme évêque de Liège. Six ans plus tard, à « mi-chemin » en quel que sorte, notre évêque a voulu faire une analyse de la vie pastorale dans son diocèse, tout en insistant sur les grands défis auxquels sont confrontées nos communautés dans les années à venir. La lettre sera présentée officiellement à la presse ce 12 septembre. Une version courte de ce document de sept pages sera lue dans les églises.

Particularité de ce document: il sera accompagné d’un DVD d’une demi-heure réalisé par la société Médiel et intitulé « Ma lettre, c’est vous ». Sans être une simple illustration des propos écrits de l’évêque, le film évoque de nombreux lieux de notre diocèse où des personnes sont au service de Dieu et de leurs prochains. Dans la prochaine édition de « Nouvelles des 12 », nous reviendrons sur cette publication.