Paroisse de Paifve
                                         

Avant son érection en paroisse
                                              
        
 
Les origines lointaines de notre paroisse nous sont inconnues.
Ce que nous savons avec certitude (voir histoire de Paifve); c’est que la commune de Paifve faisait partie, jusqu’en 1804, de la paroisse de FRERE (Vreren), dans le cimetière de laquelle ses morts étaient enterrés (notre cimetière date de 1892).
Mariages et baptêmes avaient lieu à Frere aussi et ce malgré la différence de langue des habitants.


Pourtant Paifve avait déjà son lieu de prière et son curé par la fondation G. Duchateau mais n’était pas reconnu en paroisse.
         Le rattachement de la commune francophone de Paifve à la paroisse néerlandophone de Frère n’était pas très apprécié des habitants de Paifve. Voici une supplique de ses habitants :
( A mon avis, cette supplique date d’avant la construction de la chapelle de Paifve en fonction du texte écrit ) …….  texte d’époque
 

«                                                      A Monsieur le Baron de Surlet

                                                        Chanoine de la cathédrale de Liège

Comme il a plu au créateur du ciel et de la terre de favoriser vos illustres parents de ses bénédictions temporelles par l’élargissement de grands biens en ce monde, qui pour reconnaissance de ses grâces et bénédictions en ont fait un usage à sa plus grande gloire par un zèle de piété et de dévotions en faisant bâtir des églises et en les dotant pour y exercer le culte divin et immortel.
Les pauvres habitants de Paifve vous viennent remonstrer en toute soumission que croiants les mesmes sentiments dans votre personne que ceux de seigneurs parents, ils y trouveront une charité qu’estants du diocèse de Liège, éloigné d’une lieu de leur église parochialle de Frère, n’ayant ny chapelle, ny autre lieu sacré pour dire la messe, plusieurs personnes d’eage, festes et dimanches en sont privé, les enfants sans catéchisme et instructions catholiques tant pour la distance de la parochialle que pour ce que le catéchisme qu l’on y fait sont en flamand et les enfants des suppliants sont wallons.
Les suppléants invoquent au nom de Dieu vostre secours à contribuer au salut de leurs âmes par l’érection d’un lieu sacré.»
 


La séparation
                          1804 donc, sous le régime Napoléonien, Paifve et Frère furent séparés et versés dans des départements différents: Frère, dans le département de la Meuse inférieure et Paifve dans le département de l’Ourte ( orthographe de l’époque ).Les paroisses de Paifve et Wihogne furent rattachées à Juprelle et ce jusqu’au 31 octobre 1842 ; A cette date, Wihogne fut érigée en paroisse succursale et Paifve en fit partie de 1843 jusqu’au 9 mai 1892..

 

Paifve, succursale de Wihogne
                                                   La nomination de Wihogne (280 habitants ) en paroisse succursale pouvait paraître étrange; en effet, la chapelle de « La Nystrée » était en état de grand délabrement et était très petite. De plus la paroisse n’avait pas de maison de cure.Par contre Paifve ( 300 habitants ) avait son lieu de prière depuis 1721 et sa maison de cure et par la   « fondation Gilles Duchateau », la paroisse recevait une rente annuelle de 2000frs. Ce qui permettait de subvenir à l’entretien d’un prêtre.
Comme nous le lirons plus après dans le testament de Gilles Duchâteau, le prêtre de Paifve était nommé par les trois plus proches parents du fondateur, surveillé par eux et en cas d’inconduite, révoqué.
Il devait dire messe tous les dimanches, catéchiser les assistants, dire deux messes pendant la semaine et était en outre chargé de plusieurs services religieux.
Les abbés de la fondation furent cinq :
         Pierre HOSSET  1721 – 1729
         Jean DELVAUX 1730 - 1736
         Louis TILKIN  1737 - 1790
         Jacques MULKENERS 1791 - 1832
Et enfin Hubert WILMOTS, qui fut aussi curé de Juprelle, nommé le 12/02/1833
Rappelons que en 1842, Paifve et Wihogne furentt détachés de Juprelle, un seul prêtre pour les deux villages, pas de maison de cure à Wihogne. L’abbé Wilmots logeait à la cure de Paifve.
 L’évêque décida d’installer le nouveau curé de Wihogne-Paifve, le curé LAMINE,dans la cure de Paifve en date du 24 novembre 1857 et invita le curé Wilmots à quitter la cure.
Celui-ci ne quittera la cure que le 1 janvier 1858 après que lui fut défense de dire la messe à Paifve.
 






Le mécontentement.
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  Très mécontents, les habitants de Paifve ne cessèrent de réclamer auprès de Monseigneur L’Evêque Théodore, auprès du ministre de la Justice, auprès du Gouverneur l’érection du bâtiment construit à Paifve en paroisse ( c-a –d avec desservant et paiement de ce prêtre par l’état ).En effet, Wihogne était la paroisse succursale, elle avait un conseil de fabrique qui devait gérer les biens de Wihogne et Paifve, donc les bénéfices de la fondation Duchâteau iraient à Wihogne. La reconnaissance en paroisse pour Paifve serait justifiée par ceci :
Wihogne n’a pas de biens propres, elle a de grands besoins, le conseil communal
 vient en effet d’acheter les terrains nécessaires à l’érection d’une nouvelle église,  de la maison de cure et du cimetière.( Mrs de Montpellier, évêque de Liège, inaugurera l’église le 24 juillet 1876),
le conseil de fabrique s’emparerait de tout l’excédant des revenus et négligerait l’entretien des biens de Paifve.
Pas de garantie pour Paifve de conserver la fondation car qui peut assurer que dans quelques années les services religieux qui grèvent la fondation ne seront pas célébrés à Wihogne.
Enfin, danger d’un procès avec la famille, qui en présence des changements apportés à la fondation, demanderait aux tribunaux l’application de la clause de réversion, la restitution des biens …


    Photo de notre chapelle et de la maison du curé avant 1904

Et l’obstination fut récompensée….
Par la lettre réponse de l’évêque Victor au conseil communal de Paifve, datée du
 23 mars 1889, l’évêque Victor mentionne ceci :
« le conseil communal m’ayant adressé un courrier par lequel il m’informe d’avoir fait appel à un prédicateur protestant et d’y avoir donné suite.
Je demande, que trois représentants de la commune par écrit me témoignent le regret d’avoir écrit cette lettre et d’avoir appelé le prédicateur protestant. Cette condition remplie, je m’engage à nommer un curé à Paifve dès que le gouvernement l’aura érigée en chapelle. »


Paroisse de Paifve
                               
N
otre paroisse fut reconnue
                                                
Par arrêté Royal du 19 février 1890, le ministre de la justice Jules Le Jeune décrète
la reconnaissance de notre chapelle


et deux ans plus tard….


Paifve avait donc sa chapelle et suivant l’arrêté royal du 9 mai 1892 portant érection en succursale de la chapelle de Paifve, fut constitué le premier conseil de fabrique.
Et tout ceci pu se réaliser grâce au testament de Monsieur Gilles Duchâteau dont je vous donne lecture :


Paroisse de Paifve
                                   

 Le testament
                        

La légende nous dit que : Gille Duchateau, marchand de son état, se serait trouvé en mer lors d’une grosse tempête. Il aurait promis à La Sainte Vierge d’ériger une chapelle sur un terrain du village de Peef s’il en réchappait.
 
Il tint parole. Notre paroisse est en effet dédiée à Notre Dame de l’Assomption.

 

Voici son testament en écriture d’époque..


 

Ad Perpetuam Rei Memoriam

Ce jourdhui vingtième de Nov. 1717 par devant moy Jean Pilloy notair roail admis par le Souverain Conseil de Brabant, résident à Bruxelles et en présence de témoins nommés comparut personnellement Le Sieur Gilles Du Château, marchand en cette ville, lequel était malade au lit, néanmoins en ses bons sens mémoire et entendement, ainsi qu’a moy notair et aux témoins après nommez ait apparu et considérant qu’il n’y a rien de si certain que la mort ny rien de si incertain que l’heure d’icelle, at déclaré d’avoir fait ordonné son testament et disposition de dernière volonté en manière suivante : voulant qu’il ayt lieu sorte son plein et entier effet après sa mort soit par forme de testament,codicille, donation a cause de sa mort ou autrement le mieux que faire se pourat, non obstant que toutes formalités et solennités requises par les édits des princes souverains et droits escrits n’y seraient observées auxquelles il déroge bien expressément
Premièrement Le dit testateur recommande son âme lorsqu’elle partira de son corps, à Dieu le Créateur et Rédempteur, à la Glorieuse Vierge Marie, à son patron Saint Gilles et à toute la cour céleste, voulant être enterré dans l’église de Saint Nicolas en cette ville sa paroisje avec service honorable et distribution de pains aux pauvres écoliers.
Idem.
Le Testateur ordonne que soit célébré un autre service avec distribution des pains aux pauvres en telle quantité et en tel lieu que le révérend père Henry du Châteaux, Capucin, son frère, l’ordonnera en suite de la volonté de luy testateur qu’il luy a fait connaître pour le repos de son âme.



 
Idem. Le testateur veut et ordonne que soient célébrées 2000 mesfes pour le repos de son âme et de celles de ses parents trépassez, frère et sœurs le plustôt que faire se pourat en tel endroit que son dit frère le trouverat convenir suivant que le Testateur le luy a ordonné chacque mesfe à Vin Sols.

Idem. Le Testateur fait laisfe et ordonne la somme de 18 mille florins argent de change pour une fondation et institution d’un office spirituel dans le village de Peeff, pays de Liège, pour y battir une chapelle et demeure du prestre officiant, et pour y être appliquez en rentes ou achat de quelques biens comme il conviendrait, dont les revenus annuels seront pour l’entretien du dit officiant, qui sera tenu et obligé ex officio de célébrer à toujours les Dimanche et festes la mesfe, et de catéchiser devant tous ceux qui y viendront, et en outre de célébrer encor deux mesfes par semaine pour la Commodité du peuple, comme ausfi 2 services annuellement à toujours pour le repos du testateur recommandant le soins au dit prestre officiant et aux 2 principaux du dit village de Paiff, qu’aucune des dits biens ou rentes à acquérir ne se perdent et ne soient alliénéz en aucune manière, afin que le dit office spirituel subsiste à toujours, dont la donation et dénomination d’un preste appartiendra toujours aux 3 plus vieux proches parents ou descendants du testateur, et dont la donation du dit office lorsqu’il viendra à vacquer les plus proches parents ou descendants prestres seront toujours préfèrèz aux prêtes étrangers, donnant pouvoir aux dits 3 proches parents ou descendants de remercier et démettre le prête officant et en cas il viendrait à manquez considérablement à son office ou à vivre scandaleusement et d’en établir et constituer d’autres prestes ; mais si le cas arrivait que cette fondation serait empêchée par les supérieurs ecclésiastiques, pasteurs ou autres tels qu’ils puisfent être, le testateur fait et laisfe en tel cas la dite somme de 18 milles florins argent de change destiné pour cette fondation aux enfants de ses 2 oncles Hosfe et Poisket
 







Oyé, oyé, bonnes gens sachez que fin du 17 ième et début du 18 ième siècle, le salaire
des ouvriers et l’achat de marchandises s’effectuaient en patars ou sols pour les
petits achats et en florin brabançon pour les sommes plus importantes.
1 Florin valait 20 patars ou sols.
Un maçon qualifié gagnait 22 patars/jour ; un manœuvre : 12 à 15 patars/jour, un
ouvrier agricole 10 patars/jour.
Un pain s’achetait 10 patars et une bière : 4 patars ; une poule : 10 patars.
Cela vous donne une estimation de la somme offerte par M. Duchateau. :18000Fl.







L’une de nos 14 stations du chemin de croix



Les transformations
                               
La paroisse avait de bonnes rentrées financières et le 3 avril 1904, il fut décidé de procéder à l’agrandissement de la chapelle par un chœur, une sacristie, un transept et une tour.
La nécessité de cet agrandissement résidait dans le fait que la chapelle pouvait recevoir une centaine de paroissiens et que la commune comptait alors quatre cents habitants.
L’architecte DETHIER de Liège fut chargé de dessiner les plans, d’établir le devis et le cahier des charges. Celui-ci se montait à 35.000Frs.
         Le roi Léopold II par l’intermédiaire du ministre de la Justice J. Vanden Heusel signa l’arrêté d’exécution des travaux d’agrandissement le 29 juin 1905.


L’adjudication des travaux fut emportée par Mr Henri Lescrenier d’Othée pour la somme de 33.999Frs.( un maçon gagne alors moins de 1 Fr de l’heure )


Le 1eravril 1956, le conseil de fabrique s’inquiète du remplacement des vitres et vitraux cassés pendant la guerre.
Ils sollicitèrent l’artiste verrier Jacquemard de Tilf pour un projet.
On en reparla au mois de septembre 1959 en examinant le projet remis par M. Jacquemart.

De nombreuses oppositions au projet apparurent.
Le ministre Merlot accorda les dommages de guerre et subsidia une bonne partie des vitraux

L’estimation fut de +/-120000F.
Le 23 juin 1964, après bien des palabres et des choix de dessins difficiles, débute la restauration des vitraux. Mr VOSCH d’Ixelle en fut l’artisan vitrier


Histoire de nos cloches

                                            
Lors de la séance du conseil de fabrique du 1 / 07 / 1906, en reconnaissance à la générosité pécuniaire de l’abbé Mélotte pour l’agrandissement de l’église, il fut décidé de placer une troisième cloche. Celle-ci sera dédiée a Saint Camille, son glorieux patron.

La première cloche fut achetée par le conseil de fabrique et placée en 1899.
Hauteur : 0.65 m et diamètre 0.75 m. Elle fut coulée à Louvain.


La seconde cloche pesant 880 Kg, achetée aussi par le conseil de fabrique a une hauteur de 0.93 m et un diamètre de 1.06 m ; c’est la plus lourde, elle fut coulée à Chênée et porte le nom de : « Marie-Jeanne »
La troisième donc, dédiée à Saint Camille, s’appelle donc « Camille « pèse 280 Kg
à une hauteur de 0.48 m et un diamètre de 0.55 m. Elle fut aussi coulée à Chênée.
Le 23 juillet 1907, Monseigneur l’Evêque de Liège viendra bénir ces cloches.

   Pendant la première guerre
                                                   


En 1914, survint la guerre, Mr le curé Mélotte cacha les cuivres et l’argenterie. La population fut effrayée par les bombardements sur le fort de Lantin et voulut quitter Paifve. Mais sur l’insistance du bourgmestre,, tout le monde resta.
La paroisse comptait douze soldats envoyés au front et trois volontaires (les frères Peeters). Leurs noms sont d’ailleurs gravés dans la pierre à droite en entrant dans l’église.
Les troupes allemandes passent sur la route venant de Visé pour rejoindre Tongres. De temps à autre, quelques patrouilles quittaient cette route et s’aventuraient jusque chez nous.
Un ordre de réquisition fut présenté au curé en 1917 afin d’enlever les trois cloches de l’église afin de les refondre, heureusement aucune suite ne fut donner à cet ordre.




 En 1925, l’électricité fut installée dans l’église.

Et survint la deuxième guerre
                                                   


         Hormis la bénédiction du calvaire par Monseigneur Kerkoff, tout se passa calmement jusqu’au mercredi 14 juillet 1943, ou la firme VanCampenhout, mandatée par l’occupant allemand, est venue saisir les cloches. Après biens des tractations, ils n’enlevèrent que la grosse cloche et la petite. De plus par les bombardements de bombes volantes « V1 », les carreaux de l’église et du presbytère volèrent en éclats. On les remplaça par des tôles peu avant l’hiver.

Jusqu’à nos jours…
                                       

         Le vendredi 6 septembre 1946, on retrouva à Huy la petite cloche malheureusement fêlée. Il fallu la refondre. En cette même année 1946, à la Noël, les jeunes de la paroisse participaient à un jeu de découverte dans le village. Déguisé avec des vieux vêtements de leurs parents, suivant des textes de la bible mais contrarié par « des démons « qui les retardaient, il recherchaient la maison où était né le seigneur. Finalement, ce fut dans la boulangerie qu’ils trouveront le nouveau-né logé dans une crèche faite de pâte à pain.
         En 1955, le dimanche 28 août, Monseigneur Van Zuylen, évêque de Liège, est venu consacré nos deux « nouvelles » cloches. La tour compte à nouveau ses trois cloches.
Le fondeur M. Segers de Tellin a malheureusement interverti les inscriptions devant paraître sur les cloches.( Marie Jeanne et Camille )
En 1957, la grotte Notre Dame de Lourde est construite dans notre paroisse. Elle sera bénie le 26 Mai.
         Le 23 juin 1964, après bien des palabres et des choix de dessins difficiles, débute la restauration des vitraux. Mr VOSCH d’Ixelle fut l’artisan vitrier
         En 1996, le 19 septembre décédait le R. Père Jean-Marie FORTHOMME, aumônier du centre de défense sociale, curé de Paifve et dernier prêtre officiant à loger à la cure…….

Visitons notre église
                                    
 


 Le chœur de notre église, avec en fond trois des vitraux placés en 1964.
 


En 1905, l’église fut agrandie d’une tour, d’un chœur, d’un transept et une sacristie.
 


L’autel en pierre, avec deux gravures de part et d’autre du tabernacle.

Ces gravures sur tôle de cuivre représentent, à droite, le baptême de Jésus et à gauche la Vierge et l’enfant


 Le fond de l’église avec le jubé     




Lorsque vous entrez dans l’église, face à vous les fonds baptismaux



Dans le chœur, sur votre droite, trône un tableau représentant notre généreux donateur accompagné des membres de sa famille




Sur l’autel, lors de grandes manifestations, la statue de la Vierge et l’enfant est placée bien en vue

 



Et c’est ainsi que nous la connaissons notre église. Pourtant de nombreuses marques de notre passé sont inscrits dans les pierres scellées dans ses murs….






Que disent ces pierres ?
 
                                     
Au-dessus du maître-autel de l’ancienne
chapelle (1732) se trouvait cette inscription :
AEAEGIDIUMS DUCHATEAU VIRGINI DICAVIT
Elle fut replacée en 1905 au-dessus de la porte d‘entrée et il y fut ajouter :
EX VERE LAETA GRATITUDINE EXRECTE FUI -
EX VERE NECESSITATE AVETA SUM



Traduction : Chapelle consacrée avec son fondateur à la Vierge Marie et
                                Je fus érigée par vraie joyeuse reconnaissance, je fus agrandie
                                par véritable pieuse nécessité.

Et aussi, Près de la statue de la Vierge Marie, sur une pierre tombale, nous lisons :
                     Hic jacet sepultus rdus addum dnus Ludovicus TILKIN,
 presbiter rector officii in Paifve qui obiit 16 julli 1790, aetate 74, RIP.
Cette pierre tombale est partiellement cachée par le radiateur.Elle serait la pierre tombale de
Louis Tilkin, troisième curé de Paifve.
La dernière que j’ai retrouvée se situe dans le fond de l’église et porte cette inscription :
17 Candide ac suaviter 32. Je n’en connais ni le sens, ni la traduction.
Je m’en voudrais de ne pas citer dans le porche d’entrée de l’église les deux pierres dans lesquelles sont gravés les noms de nos soldats des guerres 14-18 et 40-45.
 

 

                                                                                                                   Emile Waleffe


 

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