Page 2 de la communauté chrétienne de Lantin Saint Servais






Le Village

Lantin c’est :




  • Uune prison avec une communauté de 1051 personnes (situation au 16 avril 2013) et le personnel qui y travaille.

  • Pour en savoir plus sur Lantin, le village, ses coutumes, ses habitants nous vous conseillons le livre écrit par Camille Renard "Lantin, mon village".



    L'histoire de l'église saint Servais de Lantin

    La construction de l’église est l’œuvre de MELCHIOR ALEXANDRE VERDIN, docteur en droit canon et civil, auteur de thèses sur la Somme de Saint -Thomas, protonotaire apostolique et vice-doyen d’une partie du Concile de Tongres, à savoir de toutes les cures en-deçà du Geer, au demeurant curé de Lantin de 1689 à 1742.
    Alors qu’il pensait qu’un pastorat en Hesbaye devait honnêtement nourrir son homme, il trouva à son arrivée un village misérable, meurtri par la guerre entre le Prince-Evêque, les alliés du moment et Louis XIV dont les armées s’étaient livrées à toutes sortes d’excès.
    Il décide alors de consacrer toute sa vie et une part de sa fortune à améliorer les conditions de vie de la population. L’édification d’un nouveau sanctuaire après qu’il eut fait procéder à la destruction des ruines du précédent lui en donna la principale occasion.
    eglise LantinLes plans furent confiés à un frère minime, GUILLAUME GRAMILLON, les travaux à des artisans locaux, aidés, pour la décoration intérieure, par des artistes liégeois.
      Vue de l’extérieur, l’église, entourée du cimetière et placée sur un léger promontoire, présente trois parties distinctes : la tour, le vaisseau et le chœur. La tour est en pierres de sable, le vaisseau et le chœur en briques. Un seul toit indépendant de la tour et du chœur protège les trois nefs du vaisseau. La tour supporte un clocher surmonté d’une flèche, le chœur quant à lui est coiffé d’un dôme.
    L’intérieur de l’église est plus intéressant encore, c’est un lieu unique, miroir du passé, mémoire des hommes des champs et de leur pasteur, témoin d’une esthétique baroque aux allures paysannes.
    Le maître-autel et les niches en bois sculpté sont l’œuvre d’un menuisier du village, SALOMON MARISCHAL. Ce sont les pièces les plus anciennes puisqu’elles ont été réalisées dès les premières années du pastorat de M. A. VERDIN.
    Les statues des niches ont été réalisées par ROBERT VERBURE ou WERBURG tandis que les deux amours de l’autel de la Vierge et les deux anges du maître-autel ont été sculptés par CORNELIS VAN DER VEKEN.
    Les confessionnaux datent de 1637 et constituent des modèles du style liégeois du XVIIe siècle. Les stalles du chœur, d’excellente facture, témoignent pour leur part du style Louis XV et sont donc postérieures à l ‘époque de l'Abbé VERDIN.
      Mais ce qui retient l’attention, ce sont sans conteste les plafonds à caissons de la nef et du chœur. Ils ont été réalisés par le menuisier PIERRE MARISCHAL et le peintre ANTOINE COUPPE. Ils présentent des scènes de la bible d’une émouvante naïveté et de nombreuses armoiries souvent fantaisistes imaginées par les Lantinois de l’époque et par de généreux donateurs qui finançaient ainsi le travail en s’immortalisant.
    L’intérieur de l’église compte enfin une série de pierres tombales qui ont été relevées sous le pastorat du Curé SPRINGUEL, en 1861. L’une d’entre elles mérite une attention particulière, c’est celle de Gabriel Jacques de Salignac, Marquis de La Mothe-Fenelon, ambassadeur du roi très chrétien en Hollande, vice-général des armées de Louis XV. Il tomba à la bataille de Rocourt le 11 octobre 1746 ; ramené à Lantin, il succomba à ses blessures et fut enterré le lendemain dans l’église. Une trentaine de ses compagnons trouvèrent une sépulture dans le cimetière.
    Au cours de la bataille de Rocourt, le village de Lantin souffrit beaucoup et l’église elle-même faillit être pillée.
    Le souvenir du Curé VERDIN est toujours bien présent à Lantin : il s’est fait représenter sur le tableau de l’autel de Saint-Nicolas et sa devise est à jamais gravée dans la pierre : « Fortiter et suaviter »… une main de fer dans un gant de velours.

    Plafond 1
    Plafond 2



    L'église est un monument classé par un arrêté royal du 25/01/1935.
    Elle a été entièrement restaurée entre 1996 et 1997. Elle a été rendue au culte le 14/12/1997.
    L’intérieur de l’église compte enfin une série de pierres tombales qui ont été relevées sous le pastorat du Curé SPRINGUEL, en 1861.
    L’une d’entre elles mérite une attention particulière, c’est celle de Gabriel Jacques de Salignac, Marquis de La Mothe-Fenelon, ambassadeur du roi très chrétien en Hollande, vice-général des armées de Louis XV. Il tomba à la bataille de Rocourt le 11 octobre 1746 ; ramené à Lantin, il succomba à ses blessures et fut enterré le lendemain dans l’église. Une trentaine de ses compagnons trouvèrent une sépulture dans le cimetière.
    Au cours de la bataille de Rocourt, le village de Lantin souffrit beaucoup et l’église elle-même faillit être pillée.



    Pour les visites renseignez-vous auprès de nos contacts

    DVD pile DVD face


    Si vous êtes passionnés d'histoire, un DVD racontant l'histoire de notre église tout en montrant les éléments qui la composent est maintenant disponnible.
    Il est vendu au prix de 10€ au profit de la fabrique d'église et donc de l'entretien de ce magnifique édifice.
    Un grand merci à la famille Maréchal ainsi qu'à Mr le Curé Ralph Schmeder pour ce travail de qualité professionnelle.

    Renseignements auprès de nos contacts



    Les croix et chapelle

    Le village de Lantin est parsemé de croix et chapelles, preuves de la dévotion de ses habitants au cours du temps.


    Croix au carrefour de la rue Basse Voie et de la rue de Waroux
    croix basse voie

    Croix au carrefour de la rue Basse Voie et de la rue Vandesande
    croix van de sande

    Une croix plus moderne au carrefour de la rue de Liège et de la rue de Cheratte
    croix cheratte

    La chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes
    int chapelle        chapelle




    Les prêtres

    Voici la liste des prêtres qui ont si bien servi la paroisse de Lantin, qu'ils trouvent ici la reconnaissance de leurs paroissiens.

    ? - 1553 Sébastien PETRY
    1553 - 1559 MALAISE
    1559 - 1592 JACUBY
    1592 - 1624 BAUDUIN
    1625 - 1633 PONTIAN
    1633 - 1663 Johannes de la THOUR
    1664 - 1688 MOUREAU


    689 - 1742 Melchior Alexandre VERDIN

    1748 - 1778 MASNUI
    1778 - 1808 JUPRELLE
    1808 - 1813 HOUBARD
    1813 - 1841 FOSSION
    1841 - 1851 FOURNEAU
    1851 - 1875 Lambert SPRINGUEL
    1876 - 1885 GRENIER
    1885 - 1890 LANSIVAL
    1890 - 1892 HUPE
    1892 - 1894 BOURDON
    1894 - 1907 COLETTE
    1907 - 1913 de la BRASSINE


    1913 - 1954 Dieudonné GROSJEAN


    1954 - 1959 Victor GUESCHE


    1960 - 1984 Gérard LOVENS
    1985- 1997 Henri DEPUS
    1997 - 2001 Edmond ROHEN

    2001 – 2005 Jacques BOEVER,
               Doyen d'Ans, curé ad interim
                 
    2006 – 2016 Ralph SCHMEDER,   
                  1er Curé de l’UP « Les Douze»,                    
    d’abord en équipe pastorale avec les                 
    Curés Luc LHOEST et Olivier WINDELS,
    pour rester finalement seul curé.




    .

    2002 - .... Georges LONGREE
     
    2006 - ....  Nocolas LOKULA



     
    Servais



    Saint Servais vécu au IV s. Il est le premier évêque attesté du Civitas Tungorum (en 384), district romain qui allait de la Toxandrie (campine) jusqu’à l’Ardenne qui deviendra plus tard le diocèse de Liège.
    A la cité romaine de Tongres, il préféra la ville mosane de Maastricht établie à l’intersection des deux principaux axes de communication de la région à cette époque: l’antique route Bavais-Cologne et la Meuse.
    Servais est un grand personnage de la chrétienté; c'était un évêque très populaire, et dix-neuf églises portent aujourd'hui son patronyme.
    Il participa à de nombreux conciles, dont celui de Sardique à l'âge de 43 ans ou il défendit l'Orthodoxie en soutenant Athanase; également celui de Rimini à l'àge de 59 ans ou il défendit toujours avec foi le dogme de la Trinité dans un climat de persécution de la part de la tétrarchie à la tête de l'Empire romain.
    La discrétion de l'histoire de sa vie est quelque peu compensée par la légende qui ferait de lui un cousin du Christ et descendant de sainte Anne.
    Ses reliques furent transportées de Tongres à Maastricht ou se trouve encore son sarcophage dans une crypte
    Saint Servais est le dernier des Saints de glace, on le fête le 13 mai.




    Le Fort

    Grâce à l’asbl Les Amis du Fort de Lantin animée par une équipe dynamique de bénévoles du village et de ses environs, le Fort de Lantin trouve un second souffle.
    En plus d'être un témoignage historique très bien conservé et entretenu, il est le lieu de nombreuses activités qui rassemblent les Lantinois de souche et d'adoption.
    Les activités principales sont:
    •    ouverture au public pour visites guidées individuelles avec parcours spectacle et audio-guide en quatre langues du jeudi au dimanche de 12 h 30 à 16 h 30 de début avril à fin septembre, et
    •    toute l’année sur rendez-vous pour groupes de plus de 10 personnes avec guide en français, néerlandais ou allemand,
    •    une mise en scène panoramique relatant la bataille de Liège et l’implication du Fort de Lantin dans celle-ci,
    •    un musée de la téléphonie,
    •    un musée de l’art des tranchées,
    •    logement insolite comme en 1914 pour groupes,
    •    la fête du fort, le premier week-end du mois d'août avec visites guidées, nombreuses activités (défilé de véhicules militaires, messe en wallon, etc...),
    •    le jogging de Lantin, très prisé par les amateurs, qui a lieu généralement un dimanche au cours de la 2ème moitié du mois d’août. (Challenge jogging de la province de Liège).
    Il s'y organise encore bien d'autres activités pendant l'année.
    Pour tous renseignements voyez nos contacts

    Le Jumelage des deux Lantin


    Le 10 août 2008, les autorités des communes de Juprelle et de Triac-Lautrait-Lantin, France ont signé la charte de jumelage des deux villages de Lantin, l’un en Belgique et l’autre en France.
    Depuis lors les deux villages se retrouvent alternativement dans les deux entités pour des festivités et des échanges culturels, touristiques, économiques, … un vrai enrichissement mutuel.


    Les panneaux aux entrées des villages jumelés
    à gauche celui en Charente / France et à droite celui en Belgique.



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