Du point de vue historique:
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Portrait de Gabriel Jacques
de Salignac, Marquis de La Mothe-Fénelon, dit Fanfan. |
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Aggrandissement
du texte figurant sur le portrait |
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Pierre tombale du Marquis de
La Mothe-Fénélon, relevée dans le chœur à
droite de l’autel |
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Le château de La
Mothe-Fénélon
dans le Périgord, France |
Le flot
de jadis ... |
et
d'aujourd'hui |
Pour en savoir plus sur Lantin, le village, ses
coutumes, ses habitants nous vous conseillons le livre écrit par
Camille Renard "Lantin, mon village".
L'histoire de l'église saint Servais de Lantin
La construction de l’église est l’œuvre de MELCHIOR ALEXANDRE VERDIN,
docteur en droit canon et civil, auteur de thèses sur la Somme de Saint
-Thomas, protonotaire apostolique et vice-doyen d’une partie du Concile
de Tongres, à savoir de toutes les cures en-deçà du Geer, au demeurant
curé de Lantin de 1689 à 1742.
Alors qu’il pensait qu’un pastorat en Hesbaye devait honnêtement
nourrir son homme, il trouva à son arrivée un village misérable,
meurtri par la guerre entre le Prince-Evêque, les alliés du moment et
Louis XIV dont les armées s’étaient livrées à toutes sortes d’excès.
Il décide alors de consacrer toute sa vie et une part de sa fortune à
améliorer les conditions de vie de la population. L’édification d’un
nouveau sanctuaire après qu’il eut fait procéder à la destruction des
ruines du précédent lui en donna la principale occasion.
Les plans
furent confiés à un frère
minime, GUILLAUME GRAMILLON, les
travaux à des artisans locaux, aidés, pour la décoration intérieure,
par des artistes liégeois.
Vue de l’extérieur, l’église, entourée du cimetière et placée sur un
léger promontoire, présente trois parties distinctes : la tour, le
vaisseau et le chœur. La tour est en pierres de sable, le vaisseau et
le chœur en briques. Un seul toit indépendant de la tour et du chœur
protège les trois nefs du vaisseau. La tour supporte un clocher
surmonté d’une flèche, le chœur quant à lui est coiffé d’un dôme.
L’intérieur de l’église est plus intéressant encore, c’est un lieu
unique, miroir du passé, mémoire des hommes des champs et de leur
pasteur, témoin d’une esthétique baroque aux allures paysannes.
Le maître-autel et les niches en bois sculpté sont l’œuvre d’un
menuisier du village, SALOMON MARISCHAL. Ce sont les pièces les plus
anciennes puisqu’elles ont été réalisées dès les premières années du
pastorat de M. A. VERDIN.
Les statues des niches ont été réalisées par ROBERT VERBURE ou WERBURG
tandis que les deux amours de l’autel de la Vierge et les deux anges du
maître-autel ont été sculptés par CORNELIS VAN DER VEKEN.
Les confessionnaux datent de 1637 et constituent des modèles du style
liégeois du XVIIe siècle. Les stalles du chœur, d’excellente facture,
témoignent pour leur part du style Louis XV et sont donc postérieures à
l ‘époque de l'Abbé VERDIN.
Mais ce qui retient
l’attention, ce sont sans conteste les plafonds à caissons de la nef et
du chœur. Ils ont été réalisés par le menuisier PIERRE MARISCHAL et le
peintre ANTOINE COUPPE. Ils présentent des scènes de la bible d’une
émouvante naïveté et de nombreuses armoiries souvent fantaisistes
imaginées par les Lantinois de l’époque et par de généreux donateurs
qui finançaient ainsi le travail en s’immortalisant.
L’intérieur de
l’église compte enfin une série de pierres tombales qui ont été
relevées sous le pastorat du Curé SPRINGUEL, en 1861. L’une d’entre
elles mérite une attention particulière, c’est celle de Gabriel Jacques
de Salignac, Marquis de La Mothe-Fenelon, ambassadeur du roi très
chrétien en Hollande, vice-général des armées de Louis XV. Il tomba à
la bataille de Rocourt le 11 octobre 1746 ; ramené à Lantin, il
succomba à ses blessures et fut enterré le lendemain dans l’église. Une
trentaine de ses compagnons trouvèrent une sépulture dans le cimetière.
Au cours de la bataille de Rocourt, le village de Lantin souffrit
beaucoup et l’église elle-même faillit être pillée.
Le souvenir du Curé VERDIN est toujours bien présent à Lantin : il
s’est fait représenter sur le tableau de l’autel de Saint-Nicolas et sa
devise est à jamais gravée dans la pierre : « Fortiter et suaviter »…
une main de fer dans un gant de velours.
L'église est un monument classé par un arrêté royal du 25/01/1935.
Elle a été entièrement restaurée entre 1996 et 1997. Elle a été rendue
au culte le 14/12/1997.
L’intérieur de l’église compte enfin une série de pierres tombales qui
ont été relevées sous le pastorat du Curé SPRINGUEL, en 1861.
L’une d’entre elles mérite une attention particulière, c’est celle de
Gabriel Jacques de Salignac, Marquis de La Mothe-Fenelon, ambassadeur
du roi très chrétien en Hollande, vice-général des armées de Louis XV.
Il tomba à la bataille de Rocourt le 11 octobre 1746 ; ramené à Lantin,
il succomba à ses blessures et fut enterré le lendemain dans l’église.
Une trentaine de ses compagnons trouvèrent une sépulture dans le
cimetière.
Au cours de la bataille de Rocourt, le village de Lantin souffrit
beaucoup et l’église elle-même faillit être pillée.
Pour les visites renseignez-vous auprès de nos
contacts
Si vous êtes passionnés d'histoire, un DVD racontant l'histoire de
notre église tout en montrant les éléments qui la composent est
maintenant disponnible.
Il est vendu au prix de 10€ au profit de la fabrique d'église et donc
de l'entretien de ce magnifique édifice.
Un grand merci à la famille Maréchal ainsi qu'à Mr le Curé Ralph
Schmeder pour ce travail de qualité professionnelle.
Renseignements auprès de nos contacts
Croix au carrefour de la rue Basse Voie et de la rue de Waroux
Croix au carrefour de la rue Basse Voie et de la rue Vandesande
Une croix plus moderne au carrefour de la rue de Liège et de la rue de
Cheratte
La chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes
? - 1553
Sébastien PETRY 1553 - 1559 MALAISE 1559 - 1592 JACUBY 1592 - 1624 BAUDUIN 1625 - 1633 PONTIAN 1633 - 1663 Johannes de la THOUR 1664 - 1688 MOUREAU |
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689 - 1742 Melchior Alexandre VERDIN |
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1748 - 1778 MASNUI 1778 - 1808 JUPRELLE 1808 - 1813 HOUBARD 1813 - 1841 FOSSION 1841 - 1851 FOURNEAU 1851 - 1875 Lambert SPRINGUEL 1876 - 1885 GRENIER 1885 - 1890 LANSIVAL 1890 - 1892 HUPE 1892 - 1894 BOURDON 1894 - 1907 COLETTE 1907 - 1913 de la BRASSINE |
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1913 - 1954 Dieudonné GROSJEAN |
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1954 - 1959 Victor GUESCHE |
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1960 - 1984 Gérard LOVENS |
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1985- 1997
Henri DEPUS 1997 - 2001 Edmond ROHEN 2001 – 2005 Jacques BOEVER, |
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2002 - .... Georges LONGREE |
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2006 - .... Nocolas LOKULA |
Les panneaux aux entrées des villages jumelés
à gauche celui en Charente / France et à droite celui en Belgique.